Siège de la région Bourgogne Franche-Comté à Besançon : Barbara Romagnan est "favorable à cette proposition", mais…

Publié le 30/05/2016 - 15:36
Mis à jour le 18/04/2019 - 13:52

La présidente de la région Bourgogne Franche-Comté, Marie-Guite Dufay, a dévoilé ce dimanche 29 mai 2016, sa vision « équilibrée » de la nouvelle région en plaçant le siège de l’hôtel de région à Besançon et en nommant Dijon comme chef-lieu. Barbara Romagnan, députée PS du Doubs, se dit « favorable » à cette proposition qui sera votée en conseil le 24 juin, mais « estime que le débat est légitime ».

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Réaction

"Il est légitime s'il est guidé par l'équilibre territorial et la mesure dans les expressions des uns et des autres. Ce n'est malheureusement pas toujours le cas", explique Barbara Romagnan sur son blog. "(…) Cet équilibre passe par le respect des deux pôles urbains importants que sont Dijon et Besançon. Au XXIe siècle, à l’heure de la transition de notre société vers le numérique, personne n’a à gagner à vouloir tout concentrer en un lieu unique, générant au passage des ressentiments tenaces", ajoute-t-elle. 

"Assurer un équilibre dans la répartition des emplois et directions du conseil régional"

La députée PS indique également qu'"au-delà de la question du chef-lieu et de l’emplacement de l’Hôtel de Région pour laquelle un partage entre Dijon et Besançon me semble être la meilleure solution, d’autant plus si les réunions du conseil régional se tiennent à Dijon, il me semble déterminant d’assurer un équilibre dans la répartition des emplois et directions du conseil régional ainsi que dans celui des politiques territoriales que la Bourgogne-Franche-Comté doit porter. Tout comme il est stérile d’opposer Dijon et Besançon, les secteurs ruraux et urbains doivent être accompagnés avec détermination pour lutter contre la fracture territoriale, l’éloignement des services publics, le développement de l’emploi pour tous, l’accès au très haut-débit et à ses usages." "Ces symboles-là et ces débats-là comptent aussi et ont sans doute davantage d’écho auprès de nos concitoyens de Bourgogne-Franche-Comté", précise-t-elle.

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