Siège de la région à Besançon : "Un choix de bons sens" pour Jean-Louis Fousseret

Publié le 30/05/2016 - 15:57
Mis à jour le 18/04/2019 - 13:52

La présidente de la région Bourgogne Franche-Comté, Marie-Guite Dufay, a dévoilé ce dimanche 29 mai 2016, sa vision « équilibrée » de la nouvelle région en plaçant le siège de l’hôtel de région à Besançon et en nommant Dijon comme chef-lieu. Le maire de Besançon Jean-Louis Fousseret, se « réjouit » de cette nouvelle et estime qu’il s’agit d’un « choix de bon sens ». 

 ©
©

Réaction

"Je salue la décision de Marie-Guite Dufay de vouloir confirmer Dijon comme chef-lieu de la Région, d’installer le siège du Conseil Régional de Bourgogne-Franche-Comté à Besançon et d’organiser les services régionaux en cohérence avec ceux de l’Etat. Je m’en réjouis pour tous les Bourguignons et tous les Francs-Comtois", déclare Jean-Louis Fousseret dans un communiqué de ce jour.

"Dijon et Besançon pourront nouer ainsi des liens indéfectibles"

Pour lui, il s'agit d'un "choix de bon sens" qui "permet d’ouvrir les possibilités d’une construction collective "gagnant-gagnant" pour le  rayonnement et le dynamisme de notre nouvelle grande région et pour tous les territoires urbains et ruraux qui la composent." 

Selon le maire, "Fortes de leur proximité géographique, de leurs atouts complémentaires et de cet équilibre, Dijon et Besançon pourront nouer ainsi des liens indéfectibles pour constituer, avec plus de 450 000 habitants, une aire métropolitaine puissante et visible dans le paysage national et européen." Il ajoute que "Dans cet esprit, j’appelle de mes vœux depuis mars 2013 la mise en œuvre d’un pôle métropolitain Besançon-Dijon qui constituera la véritable colonne vertébrale de la région. Il s’agit d’un formidable levier de développement pour tous les territoires régionaux."

Une décision qui "promeut ainsi l'équilibre constructif"

Enfin, Jean-Louis Fousseret explique que "La décision de la Présidente de Région, qui promeut ainsi l’équilibre constructif, pose les bases de belles perspectives de travail en commun. Elle correspond aussi à l’esprit de cette loi de décentralisation et renforce auprès de nos concitoyens le sens de l’intérêt général qui doit prévaloir face aux enjeux d’avenir auxquels nous sommes collectivement confrontés et qui dépassent largement les querelles de courants ou de partis."

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

fusion des régions

Fusion des régions Bourgogne Franche-Comté : “un résultat perdant-perdant” selon Alain Joyandet

Dans un communiqué du 7 décembre 2020, le président de la commission des Finances de la région Bourgogne Franche-Comté livre les résultats de son analyse de la gestion financière de la région au cours du mandat qui s’achèvera en 2021. Pour lui, la fusion des deux régions est « perdant-perdant » tandis que l’objectif était de réaliser une opération « gagnant-gagnant ».

Fusion Bourgogne-Franche-Comté : les dépenses de fonctionnement ont augmenté de 2,2 % entre 2015 et 2018

Trois régions sur treize ont réduit leurs dépenses de fonctionnement après la réforme territoriale de la fusion des régions. En Bourgogne Franche-Comté, les dépenses de fonctionnement – à périmètre constant – ont augmenté de 2,2 % entre 2015 et 2018.

Édouard Philippe confirme (bien) que le siège du Crous est à Besançon

Après les soubresauts de l’automne suite au mécontentement de Dijon de ne pas accueillir le siège du centre régional des œuvres universitaires et scolaires (Crous), le Premier ministre a bien confirmé dans un courrier au sénateur Jacques Grosperrin que le siège du Crous reste bisontin.  

Réforme territoriale : le coup de gueule de Gérard Quété, maire de Vuillafans

A la veille de la visite de la secrétaire d’État en charge des collectivités territoriales en Bourgogne Franche-Comté pour parler de la fusion des régions et de la réforme territoriale, nous avons reçu du maire de Vuillafans (village de 800 habitants de la vallée de la Loue) cette prise de position sans ambiguïté aucune concernant les communes de la réforme territoriale en cours et de son impact sur les communes.

Réforme territoriale : Jean-François Longeot “inquiet” pour les territoires ruraux

S’étant opposé contre l’adoption définitive de la Proposition de la loi NOTRe (Nouvelle organisation territoriale de la République) le 16 juillet dernier, le sénateur du Doubs Jean-François Longeot a été reçu le 23 août 2016 au ministère de l’aménagement du territoire pour défendre l’avenir du monde rural.

Réforme territoriale en Bourgogne Franche-Comté : “Elle s’appliquera. Alors autant l’accompagner !”

« Il n’y a pas pour nous les mêmes enjeux politiques, de politique politicienne, comme il peut y en avoir pour le Grand Besançon ». Emmanuel Spadetto, maire de Mondon (près de Baume-les-Dames) dans le Doubs, plante ainsi le décor de la réforme territoriale dans ce coin de Franche-Comté.