Suppression de la production de trains sur le site de Belfort : le PDG d’Alstom convoqué cet après-midi à Bercy

Publié le 08/09/2016 - 14:54
Mis à jour le 08/09/2016 - 15:07

400 emplois vont disparaitre d’ici à 2018 sur le site d’Alstom à Belfort, c’est ce qu’a annoncé mercredi 7 septembre la direction du groupe. La branche production de trains sera transférée à Reichshoffen dans le Bas-Rhin. Bercy a convoqué ce jeudi 8 septembre 2016, le PDG d’Alstom, Henri Pourpart-Lafarge. Pour le nouveau secrétaire d’Etat à l’industrie, Christophe Sirugue, « rien n’est encore définitif ».

 ©
©

Le PDG d'Alstom, Henri Poupart-Lafarge, sera reçu "dès cet après-midi" à Bercy, a annoncé ce jeudi 8 septembre 2016 le nouveau secrétaire d'Etat à l'Industrie, Christophe Sirugue, qui "considère que rien à ce stade n'est définitif" après l'annonce mercredi 7 septembre 2016 par le constructeur ferroviaire de l'arrêt de sa production de trains à Belfort d'ici deux ans. "Je recevrai dès cet après-midi le PDG d'Alstom, à qui j'ai demandé de venir à Bercy", a déclaré M. Sirugue sur Europe 1, ajoutant que le ministre de l'Economie et des Finances, "Michel Sapin, se joindra à ce rendez-vous pour que nous puissions ensemble demander des comptes sur cette annonce".

Alstom a décidé d’arrêter sa production : 400 emplois vont disparaitre à Belfort

Alstom a décidé de transférer les activités d'ingénierie et de production de son site de Belfort vers celui de Reichshoffen (Bas-Rhin) d'ici 2018, en raison d'une pénurie de commandes sur le marché français. L'entreprise, qui ne prévoit ni la fermeture du site, ni plan social, s'est engagée à soumettre aux 400 salariés concernés "une proposition de transfert, s'ils le souhaitent" vers ses autres usines dans l'Hexagone.

Une annonce « brutale »

Dénonçant "une annonce qui est à la fois brutale et sans concertation", le secrétaire d'Etat à l'Industrie a estimé que la baisse du carnet de commandes est "une période difficile (...) qu'il nous faut franchir, mais ce n'est pas la fin non plus de la filière ferroviaire dans notre pays". "Je considère que rien à ce stade n'est définitif", a-t-il affirmé, ajoutant que le sujet "mérite à l'évidence une concertation beaucoup plus grande" et qu'"une discussion va s'engager". "Le gouvernement est particulièrement attaché à la filière ferroviaire",
a-t-il assuré, évoquant "des engagements forts", notamment "sur les commandes
de trains Intercités
".

Des commandes toujours en attente

En l'occurrence, l'achat de 30 nouvelles rames Intercités promis en février par le secrétaire d'Etat aux transports, Alain Vidalies, n'a toujours pas été concrétisé. L'Etat siège depuis février au conseil d'administration d'Alstom, dont il exerce 20% des droits de vote grâce à des actions prêtées par Bouygues jusqu'à fin 2017 et qu'il pourra progressivement racheter. "Quand l'Etat est présent dans le capital d'Alstom, dans le capital de la SNCF, le minimum, c'est d'avoir une politique de patriotisme économique", a estimé ce jeudi 8 septembre 2016 l'ancien ministre de l'Economie Arnaud Montebourg, fustigeant "la politique du laissez-faire".

 (AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Economie

La Bourgogne-Franche-Comté, première “région microtechnique” de France, présente au SIAMS de Moutier

Du 16 au 19 avril 2024, à l’occasion du Salon de la chaîne de production des microtechniques (SIAMS), grand rendez-vous de la filière de l’industrie des microtechniques, la Bourgogne-Franche-Comté était présente avec un pavillon régional dédié, en collaboration avec la CCI BFC.

Numérique : la Région Bourgogne Franche se mobilise pour tous les territoires

PUBLI-INFO • Le numérique fait partie intégrante de nos vies. La technologie bouleverse les modèles économiques, les pratiques de consommation, l’accès à l’information et à la culture, les modes de travail et d’apprentissage et les relations sociales. Pour la Région, la numérisation de l’économie, de la société et des territoires est porteuse d’opportunités : nouveaux services, développement économique, emplois, dynamique rurale, préservation de l’environnement…

Robot, job dating, écologie… Quoi de neuf dans les écoles ESTM Pigier ?

QUOI DE 9 ? • Ouvertes sur le monde et les nouvelles technologie, attentives au bien-être de ses étudiant(e)s, soucieuses de l’environnement et intraitables sur le niveau de ses formations, les écoles ESTM Pigier à Besançon s’engagent à tous les niveaux pour proposer des cursus de qualité dans un univers studieux et innovant. Les inscriptions pour la rentrée 2024 sont ouvertes !

Le Mouvement Franche-Comté veut “stopper” la Pive

Dans un communiqué du 20 avril 2024 intitulé "Stop Pive !", le Mouvement Franche-Comté, représenté par son président Jean-Philippe Allenbach, qualifie le rapport moral et financier 2023 de l’association La Pive (monnaie locale) de "désastreux" et souhaite l’arrêt des subventions publiques qui lui sont allouées.

Commerce historique à Besançon… Eve Boutique fête ses 55 ans !

Il fait partie des magasins emblématiques du centre-ville de Besançon, il est la référence historique en matière de lingerie féminine, il a vu trois générations de femmes tout au long de son histoire familiale… Le magasin Eve Boutique fête ses 55 ans en ce mois d’avril 2024. Pour autant, il n’a pas pris une ride.

Suppression de l’aide à l’embauche sous contrats de professionnalisation

Le président de l'Union des entreprises de proximité (U2P) a rencontré hier, jeudi 18 avril 2024, la ministre du travail, de la santé et des solidarités, Catherine Vautrin, qui a fait part du projet de suppression générale de l'aide à l'embauche de salariés sous contrat de professionnalisation (600€), dès le 1er mai prochain.

Ligne des horlogers : des travaux d’ampleur jusqu’au mois d’octobre 2024

Depuis le 4 mars 2024, d’importants travaux sont engagés sur la ligne historique des horlogers. Cette dernière, qui s’étend sur 75 km, fête ses 140 ans. Au total, deux enveloppes de 50 millions d’euros ont été allouées pour le projet de modernisation. La fin des travaux est prévue le 31 octobre prochain…

Faute de neige, la station de Métabief déplore un manque à gagner de 3 millions d’euros cet hiver…

Face au manque cruel de neige sur la saison 2023-2024, la station de Métabief n’a pas pu faire le chiffre d’affaires espéré malgré la réactivité des équipes. La station a d’ailleurs dû fermer mi-février. Philippe Alpy, président du syndicat mixte du Mont d’Or, nous en parle…

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 -0.33
couvert
le 24/04 à 3h00
Vent
1.37 m/s
Pression
1017 hPa
Humidité
92 %