20 ans après, l'ouverture du procès des "Disparues de Saône-et-Loire"

Publié le 23/01/2017 - 13:47
Mis à jour le 23/01/2017 - 17:23

Le procès de Pascal Jardin, 57 ans, accusé d’avoir tué Christelle Blétry en 1996 de 123 coups de couteau, a débuté ce lundi 23 janvier 2017 devant les assises à Chalon, ouvrant un nouveau chapitre de l’affaire des « disparues de Saône-et-Loire ».

L'accusé, vêtu d'une chemise blanche, d'un pull rayé noir et gris et d'un jean, a semblé détendu et attentif lors de l'exposé des faits par la présidente de la cour. "J'attends ce jour depuis 20 ans, je suis prête", a déclaré pour sa part Marie-Rose Blétry, la mère de la victime, assise en face du box des accusés avec son fils, sa fille et son frère, tous parties civiles. "Je sais très bien que c'est lui, il sera jugé et condamné", a-t-elle affirmé.

Rappel des faits 

  • Le corps de la lycéenne de 20 ans avait été retrouvé le 28 décembre 1996 au bord d'une route de campagne à Blanzy (Saône-et-Loire). Après 18 ans d'une enquête qui piétinait, M. Jardin avait été confondu en 2014 par de nouvelles expertises ADN sur les vêtements de la victime et la découverte, notamment, de traces de sperme. Cet ouvrier agricole père de deux enfants, qui avait refait sa vie dans les Landes, avait d'abord reconnu les faits avant de "retirer" ses aveux un mois plus tard.

La mobilisation autour de cette affaire avait conduit à la création de l'association Christelle, qui regroupe aujourd'hui les familles d'une dizaine de jeunes filles tuées dans la région depuis les années 1980, connues sous le nom des "disparues de Saône-et-Loire".

Deux autres dossiers sont passés depuis devant la justice

En juin dernier, Jean-Pierre Mura a été condamné en appel à vingt ans de réclusion pour le meurtre, en 1986 au Creusot, d'une collégienne nommée Christelle Maillery. En septembre, Jacky Martin a quant à lui été condamné à 30 ans de réclusion pour la séquestration et la mort de l'étudiante Anne-Sophie Girollet en 2005 près de Mâcon, avant de faire appel.

M. Jardin, qui comparaît pour viol et meurtre jusqu'au 3 février, encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

(Avec AFP)

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