Belle prise
Dans sa maison d’une petite commune du Grand Besançon, un homme de 34 ans cultivait du cannabis. Non moins de 76 pieds s'épanouissaient entre ses murs, à grand renfort de lampes à sodium et d’engrais.
Mais ce matin, l'individu a été cueilli par les gendarmes et placé en garde-à-vue. Lors de son audition, cet ancien héroïnomane, condamné une fois pour usage de stupéfiants, a affirmé que sa plantation d’herbe était destinée à son usage personnel.Les plants n’auront pas eu le temps d’arriver à maturation, les militaires vont se charger de leur destruction.
Le trentenaire, qui essaie difficilement de se défaire de ses addictions et de retrouver du travail, a finalement été remis en liberté avec une convocation à comparaître devant le tribunal de Besançon en mai 2013 pour « détention et usage de stupéfiants », a indiqué Margaret Parietti, substitut du procureur de la République de Besançon.
L’homme aurait par ailleurs expliqué, pendant sa garde-à-vue, qu’il préférait cultiver ses propres pieds de cannabis, plutôt que d’enrichir certaines économies souterraines. Philosophe, mais pas moins illégal.