Alstom: Berger (CFDT) demande une "commande publique" pour sauver Belfort

Publié le 04/10/2016 - 09:14
Mis à jour le 04/10/2016 - 10:47

Laurent Berger, numéro un de la CFD, appelle l’Etat à actionner le levier de la « commande publique » pour sauver le site Alstom de Belfort, avant une journée décisive pour ses salariés menacés de transfert.

 ©
©

Une "réunion de travail" est prévue mardi à Belfort, en présence du secrétaire d'État à l'Industrie, Christophe Sirugue, du PDG d'Alstom, Henri Poupart-Lafarge, des syndicats et des élus locaux. "Ce qu'on va dire (à M. Sirugue), c'est qu'il faut maintenir ce site et que, pour cela, il faut de la commande publique, mais il faut aussi de la diversification et une stratégie pour la filière ferroviaire en France", a déclaré M. Berger sur Europe 1.

Selon lui, l'Etat "n'est pas suffisamment stratège sur cette filière, il ne l'a pas suffisamment été dans le passé". "Aujourd'hui, on est dans une période où il faut s'engager davantage dans la transition écologique" et "davantage développer le rail", a-t-il poursuivi, "et pour cela", "on aura besoin de ce site pour construire ce qu'on appelle le TGV du futur". Selon le syndicaliste, Belfort est "un site d'avenir" et, "si on le transfère, on aura la perte de compétence et la perte de l'outil industriel qui ne nous permettra pas de le faire".

Selon Le Monde, le gouvernement envisage de lancer "une nouvelle commande de 16 TGV, d'un montant de près de 500 millions d'euros pour maintenir l'activité de l'usine Alstom de Belfort, menacée par un projet de transfert de la production de locomotives de Belfort vers Reichshoffen (Bas-Rhin). "Je ne peux pas vous le confirmer", a affirmé Laurent Berger, qui a été reçu ce lundi 4 octobre par Christophe Sirugue. Ce dernier lui a assuré, en écho à de récentes déclarations de Manuel Valls, "qu'ils allaient tout faire pour sauver le site".

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

alstom belfort

Le syndicat FO Alstom s’inquiète de l’avenir du site dans une lettre ouverte adressée à Emmanuel Macron

Le syndicat central FO Alstom exprime ses inquiétudes sur l’avenir d’Alstom depuis son mariage ferroviaire avec Siemens dans une lettre ouverte au président de la République. Depuis le 27 septembre 2017,  Siemens est entré au capital d’Alstom à hauteur de 50 % dans le cadre d’un rapprochement « entre égaux ». L’État français n’est pas actionnaire du groupe. 

Le plan de sauvetage d’Alstom Transport confirmé par Bruno Le Maire

Suite à une rencontre avec les élus locaux et le préfet du Territoire de Belfort ce vendredi 4 août à Bercy, le ministre de l’Économie a déclaré qu’au-delà du plan de sauvetage, il était nécessaire de réfléchir à des mesures à plus long terme pour définir une véritable stratégie industrielle pour le groupe Alstom.

La SNCF confirme la commande de 15 TGV à Alstom

Le conseil d’administration de SNCF Mobilités a approuvé ce jeudi 23 février 2017  la commande au constructeur Alstom de 15 rames TGV, annoncée en octobre par le gouvernement pour sauver le site de Belfort, a indiqué la SNCF

Alstom : des élus demandent à François Hollande “d’user de toute son influence pour déclencher les commandes”

Dans une lettre ouverte datant de ce mardi 21 février 2017 au président de la République François Hollande, quatre élus du Territoire de Belfort lui demandent de « rassurer » les salariés d’Alstom en usant « de toute son influence pour déclencher » les commandes citées dans le plan de sauvetage de l’État. Une lettre qui prépare la visite du président à l’usine de Belfort ce mercredi 22 février.

Economie

Vinalies France 2024 : des vins de Bourgogne primés

Après une première phase de pré-sélection dans sept grandes régions des oenologues de France, ces derniers se sont réunis pour la finale nationale à Dijon les 23 et 24 mars 2024 afin de dévoiler les lauréats de la 41ème édition des Vinalies France.Vinalies France 2024 : des vins de Bourgogne primés

Le maire de Dijon prône un redécoupage de la région Bourgogne-Franche-Comté

Dans un communiqué du 21 mars 2024, Jean-Philippe Allenbach, le président du Mouvement Franche-Comté, s’est réjouit des récents propos tenus par le maire de Dijon, et repris par le journal Le Point, déclarant "vouloir redécouper en deux la région Bourgogne-Franche-Comté".

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 16.74
couvert
le 29/03 à 12h00
Vent
7.51 m/s
Pression
997 hPa
Humidité
57 %