Alstom : le gouvernement prépare une commande de 16 TGV pour sauver l'usine de Belfort

Publié le 03/10/2016 - 15:33
Mis à jour le 04/10/2016 - 09:07

Le gouvernement envisage de lancer « une nouvelle commande de 16 TGV », d’un montant de près de 500 millions d’euros, pour maintenir l’activité de l’usine Alstom de Belfort, affirme le journal « Le Monde » ce lundi 3 octobre 2016.

 ©
©

Cette commande apporterait "de la charge pour près de deux années" au site de Belfort, ainsi qu'à celui de la Rochelle, qui assemble les voitures des TGV. Un délai suffisant pour tenir jusqu'à la cinquième génération de trains à grande vitesse, actuellement développée par Alstom et la SNCF et "attendue à partir de 2021 sur les lignes de production", indique le quotidien. Les deux groupes ont en effet conclu un "partenariat d'innovation" pour concevoir ce nouveau train d'ici fin 2017, mais cet accord ne préjuge pas de commandes futures.

D'autant que la SNCF "n'a cessé de répéter qu'elle n'en avait plus besoin" depuis son dernier achat de 40 TGV en 2013, rappelle Le Monde, qui évoque un marché passé directement par l'État. Chaque rame coûtant environ 30 millions d'euros, "il s'agirait avant tout de lancer les négociations sur cette commande, cela ne veut pas dire qu'elle sera signée dès mardi", explique une source non identifiée.

  • Contactés, ni Alstom ni la SNCF n'ont souhaité commenter cette information, tandis que Bercy n'avait pas donné suite à la mi-journée. Une "réunion de travail" est prévue ce mardi 4 octobre 2016 à Belfort, en présence du secrétaire d'État à l'industrie, Christophe Sirugue, du PDG d'Alstom, Henri Poupart-Lafarge, des syndicats et des élus locaux.

Depuis l'annonce du projet de transfert de la production de locomotives de Belfort vers Reichshoffen (Bas-Rhin), l'exécutif s'est fixé pour "objectif" de sauver l'usine franc-comtoise, par tous les moyens possibles. Le Premier ministre, Manuel Valls, s'est montré catégorique dimanche, affirmant que "mardi, nous sauverons le site d'Alstom à Belfort".

"Il y aura forcément des éléments de réponse" mardi, avait indiqué plus prudemment M. Sirugue vendredi, ajoutant aussitôt: "Je ne vais pas aller à Belfort en disant +Voilà une solution+".

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

alstom belfort

Le syndicat FO Alstom s’inquiète de l’avenir du site dans une lettre ouverte adressée à Emmanuel Macron

Le syndicat central FO Alstom exprime ses inquiétudes sur l’avenir d’Alstom depuis son mariage ferroviaire avec Siemens dans une lettre ouverte au président de la République. Depuis le 27 septembre 2017,  Siemens est entré au capital d’Alstom à hauteur de 50 % dans le cadre d’un rapprochement « entre égaux ». L’État français n’est pas actionnaire du groupe. 

Le plan de sauvetage d’Alstom Transport confirmé par Bruno Le Maire

Suite à une rencontre avec les élus locaux et le préfet du Territoire de Belfort ce vendredi 4 août à Bercy, le ministre de l’Économie a déclaré qu’au-delà du plan de sauvetage, il était nécessaire de réfléchir à des mesures à plus long terme pour définir une véritable stratégie industrielle pour le groupe Alstom.

La SNCF confirme la commande de 15 TGV à Alstom

Le conseil d’administration de SNCF Mobilités a approuvé ce jeudi 23 février 2017  la commande au constructeur Alstom de 15 rames TGV, annoncée en octobre par le gouvernement pour sauver le site de Belfort, a indiqué la SNCF

Alstom : des élus demandent à François Hollande “d’user de toute son influence pour déclencher les commandes”

Dans une lettre ouverte datant de ce mardi 21 février 2017 au président de la République François Hollande, quatre élus du Territoire de Belfort lui demandent de « rassurer » les salariés d’Alstom en usant « de toute son influence pour déclencher » les commandes citées dans le plan de sauvetage de l’État. Une lettre qui prépare la visite du président à l’usine de Belfort ce mercredi 22 février.

Economie

Vinalies France 2024 : des vins de Bourgogne primés

Après une première phase de pré-sélection dans sept grandes régions des oenologues de France, ces derniers se sont réunis pour la finale nationale à Dijon les 23 et 24 mars 2024 afin de dévoiler les lauréats de la 41ème édition des Vinalies France.Vinalies France 2024 : des vins de Bourgogne primés

Le maire de Dijon prône un redécoupage de la région Bourgogne-Franche-Comté

Dans un communiqué du 21 mars 2024, Jean-Philippe Allenbach, le président du Mouvement Franche-Comté, s’est réjouit des récents propos tenus par le maire de Dijon, et repris par le journal Le Point, déclarant "vouloir redécouper en deux la région Bourgogne-Franche-Comté".

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 10
couvert
le 29/03 à 0h00
Vent
2.68 m/s
Pression
999 hPa
Humidité
62 %