Anévrisme de l’aorte abdominale : faites vous dépister au CHRU de Besançon

Publié le 20/11/2013 - 16:03
Mis à jour le 16/04/2019 - 09:30

Dans le cadre de l’opération nationale Vesale, organisée par la Société française de médecine vasculaire et soutenue par la Société française de tabacologie, la Société française de chirurgie vasculaire et le Collège français de pathologie vasculaire, le CHRU de Besançon propose jeudi 21 novembre un dépistage gratuit de l’anévrisme de l’aorte abdominale, une affection grave, souvent mortelle, aux personnes présentant des facteurs de risques.  

jeudi 21 novembre

Qu'est-ce que l'anévrisme de l'aorte ?

"L’aorte est la grosse artère qui amène le sang du cœur aux organes et aux membres ; l’aorte abdominale est le dernier segment qui se divise à hauteur de l’ombilic, explique le CHU de Besançon. L’anévrisme se définit par une dilatation d’un segment d’artère, qui en grossissant peut se rompre, l’aorte abdominale étant un des sièges de prédilection des anévrismes. La complication majeure de l’anévrisme de l’aorte est liée à son risque de rupture, le plus souvent mortel, notamment pour les anévrismes de grande taille." 
 

Pourquoi se faire dépister ?

Avec un taux de mortalité équivalent au cancer du sein chez la femme et au cancer de la prostate chez l’homme, l’anévrisme de l’aorte abdominale est un véritable enjeu de santé publique. Aussi en France, la Haute autorité de santé (HAS) recommande depuis février 2013 un dépistage qui consiste à orienter, lors des consultations médicales, les patients à risque vers le dépistage. "L’anévrisme de l’aorte abdominale est le plus souvent silencieux avant qu’il ne se complique, c’est pourquoi le dépistage est essentiel", précise le CHU. 
 

Quel public concerné ? 

La population à risque concerne tous les hommes entre 65 et 75 ans fumeurs ou anciens fumeurs ; les hommes d’âge compris entre 50 ans et 75 ans ayant une histoire familiale d’anévrisme de l’aorte abdominale et les femmes entre 60 et 75 ans tabagiques ou hypertendues. 
La prévalence d’un anévrisme de l’aorte abominable chez les sujets de plus de 60 ans est comprise entre 4 et 8%. 
 

Comment se passe cette journée de dépistage ?  

Le jeudi 21 novembre, le service de chirurgie vasculaire et médecine vasculaire du CHRU de Besançon, situé au rez-de-chaussé du bâtiment gris (hôpital Minjoz), consacrera son activité médicale à cette journée de dépistage.
 
De 8h à 18h, les personnes présentant des facteurs de risque seront accueillies dans le service : information sur l’anévrisme de l’aorte abdominale et prévention, dépistage par échographie vasculaire. Le médecin pose sur l’abdomen du patient une sonde d’échographie afin de visualiser l’aorte et la mesurer. Cet examen, non invasif, indolore et non irradiant, est pratiqué en moins de cinq minutes.
 
L’examen échographique peut avoir trois résultats possibles :
  • L’aorte est normale, le patient repart rassuré. 
  • Le patient présente un petit anévrisme. Le service de chirurgie vasculaire et médecine vasculaire adressera un courrier à son médecin traitant pour assurer le suivi de cet anévrisme (suivi échographique régulier et mesures médicales nécessaires).
  • Le patient a un anévrisme important. Son médecin est rapidement averti : il prendra toutes les mesures médicales nécessaires et confiera son patient à une équipe médico-chirurgicale.
Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Santé

Cernés par le sucre ? Valentine Caput fait le point sur la présence du sucre dans les produits

Une toute récente étude de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) de mars 2024, vient de livrer ses conclusions concernant l’utilisation de sucres ou de produits sucrants dans quelques 54.000 produits alimentaires transformés de consommation courante. Notre diététicienne bisontine, Valentine Caput, commente ces résultats pour le moins vertigineux...

Pour une “école promotrice de santé”, les académies de Bourgogne Franche-Comté et l’ARS signent une convention

Pour renforcer la coordination entre ARS et rectorats de la région académique, au service de la santé des élèves de Bourgogne-Franche-Comté, Nathalie Albert-Moretti, rectrice de la région académique et de l’académie de Besançon, Pierre N’Gahane, recteur de l’académie de Dijon, et Jean-Jacques Coiplet, directeur général de l’ARS, ont signé une convention de partenariat, ce lundi 15 avril, à Dijon, dans les locaux de l’Agence Régionale de Santé.

Numérique en santé : l’Europe consolide son soutien à la plateforme régionale eTICSS

Au cœur de la stratégie e-santé en Bourgogne Franche-Comté, eTICSS est l’outil clé de la transformation numérique des parcours de santé dans la région. Dans un communiqué daté du 3 avril 2024, la Région Bourgogne-Franche-Comté annonce avoir mobilisé 10,5 millions d'euros de financements européens pour la seconde phase du projet numérique.

L’ARS Bourgogne-Franche-Comté se mobilise pour attirer et fidéliser les professionnels de santé

L’agence régionale de santé (ARS) Bourgogne-Franche-Comté anime depuis un an, avec ses partenaires, un plan de mobilisation en faveur des métiers du social, du médico-social, et de la santé. Les mesures concrètes, de l’orientation à l’emploi, sont d’ores et déjà nombreuses. On fait le point.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 0.86
nuageux
le 19/04 à 6h00
Vent
2.89 m/s
Pression
1024 hPa
Humidité
92 %