Attentats au Bataclan : les patrons espèrent rouvrir "à la fin de 2016"

Publié le 02/12/2015 - 17:11
Mis à jour le 02/12/2015 - 17:11

Après les terribles attentats du 13 novembre 2015, ayant eu lieu dans plusieurs rues du 11e arrondissement de Paris, à Saint-Denis, et au Bataclan, Olivier Poubelle et Jules Frutos, les deux programmateurs de la salle de spectacle ont annoncé au quotidien Le Monde ce mercredi 2 décembre 2015, qu’ils espéraient rouvrir la salle « à la fin de 2016« .

 ©
©

Olivier Poubelle et Jules Frutos, qui possèdent 30% de la salle et plusieurs autres salles à Paris, précisent que l'actionnaire majoritaire, le groupe Lagardère, "souhaite la réouverture". "Jules et moi dirigeons le Bataclan depuis douze ans et nous voulons le rouvrir ensemble, avec l'équipe, qui souhaite aussi la reconstruction et dont aucun membre ne veut partir", précise Olivier Poubelle.

Un long chemin de croix

"Il y a un désir de Bataclan et de retrouvailles. Mais ce sera un long chemin de croix", souligne Jules Frutos. "La salle sera respectée, on ne va pas la détruire. Mais beaucoup de questions se posent", ajoute-t-il, notamment sur l'affectation du lieu, sa configuration, ses accès, le projet... Cette date éloignée marque malgré tout à quel point la salle a été touchée durement.

"Nous parlons aussi de tout cela avec les équipes de Lagardère, l'actionnaire majoritaire, qui souhaite la réouverture", ajoute Olivier Poubelle.

Pas de "génération Bataclan"

Les deux patrons du Bataclan, qui ont refusé tout entretien dans la foulée des attentats "pour ne pas rajouter à l'horreur" réfutent le terme de "génération Bataclan", souvent utilisé dans les médias. "Ca ne correspond à rien. C'est même impudique", relève Olivier Poubelle, qui rappelle qu'il "y a des profils différents, des âges différents, dix-sept nationalités parmi les victimes de tous les attentats. La seule chose à dire c'est qu'une joie de vivre a été assassinée".

"Génération Bataclan, c'est un copié-collé paresseux de la 'génération Charlie', un truc médiatique à la limite de l'irrespect qui vise à transformer l'événement en spectacle", s'insurge Jules Frutos. "Il y avait 1500 personnes dans la salle, c'est une toile d'araignée incroyable, on a tous quelqu'un qui connaît un blessé ou un mort", ajoute Olivier Poubelle.

Deux salariés décédés dans les attentats

Parmi les 70 personnes qui travaillent pour les salles gérées par les deux programmateurs, deux ont été tuées au Bataclan où elles "étaient au concert pour leur plaisir": une éclairagiste du Bataclan Nathalie Jardin et Thomas Duperron, le responsable de la communication de la salle La Maroquinerie. "Vingt personnes travaillaient ce soir-là au Bataclan et personne n'a été tué. Certains sont passés à dix centimètres de la mort", dit Olivier Poubelle.

Dans les autres salles gérées par le duo, "il y a du monde. Et un désir de musique plus fort que tout", souligne Jules Frutos.

(avec AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Société

Les nouveaux manèges présents à la Foire comtoise 2024

Ils participent à coup sûr à la popularité de la foire comtoise, les manèges présents sur la fête foraine plaisent aussi bien aux jeunes qu’aux moins jeunes avides de sensations fortes. Parmi la centaine d’attractions qui seront présentes sur le parking de Micropolis, et accessibles au public durant les heures d’ouverture de la foire comtoise du 4 au 12 mai 2024, quelques nouveautés font leur apparition.

Casino JOA Besançon : plus de 721.000 € remportés en moins d’un mois

Le mois d’avril a apparemment porté chance à quelques joueurs du casino Joa de Besançon. L’établissement informe qu’entre le 1er et le 21 avril 2024, 721.275 € de jackpots ont été payés aux clients ayant eu la main chanceuse sur les machines à sous ou jeux électroniques (roulette anglaise électronique ou black jack électronique). 

Il y a 80 ans, les femmes obtenaient le droit de vote : l’hommage d’Aline Chassagne à Besançon

Il y a 80 ans, le 21 avril 1944, les femmes obtenaient le droit de vote en France. Aline Chassagne, adjointe à la maire de Besançon en charge de la culture et du patrimoine historique, a rendu hommage, samedi matin rue Gisèle Halimi, à celles qui se sont battues pour avoir ce droit. Elle a également appelé à "retourner aux urnes".

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 7.08
légère pluie
le 25/04 à 9h00
Vent
1.77 m/s
Pression
1012 hPa
Humidité
86 %