Avant Sochaux-Évian, Hervé Renard s'est confié à la presse

Publié le 17/05/2014 - 16:21
Mis à jour le 17/05/2014 - 16:21

L’entraîneur du FC Sochaux-Montbéliard, Hervé Renard, « imagine un stade en liesse » pour la finale de maintien, longtemps inespérée, que son club disputera ce samedi 17 mai 2014 à 21h00 à domicile face à Évian-Thonon-Gaillard, qui le devance d’un point au classement.

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INTERVIEW

Dans quelles dispositions Sochaux aborde-t-il cette finale du maintien ?
Les données sont claires pour nous puisque nous n'avons qu'une seule alternative : la victoire. Pour le reste, on n'a pas fondamentalement changé d'approche même si on a conscience de notre responsabilité vis-à-vis des supporters, de la région, des deux villes. Les joueurs affichent la même décontraction et nous n'avons rien changé à nos habitudes. On rentrera tous chez nous ce soir, on verra tous nos femmes et nos enfants.

A votre arrivée, vous aviez donné rendez-vous le 17 mai au soir. N'y avait-il pas un peu de méthode Coué dans votre discours ?
J'ai juste rêvé à l'échéance finale. C'est tout. Je m'efforce de penser toujours positivement, je n'ai pas de temps à perdre avec les choses négatives.

Il reste néanmoins encore une rencontre à gagner ?
Lorsque vous gravissez les marches pour atteindre votre objectif, il ne faut pas manquer la dernière.C'est celle qui vous permet d'atteindre votre but. On me parle de peur, je ne vois pas où cela peut exister. Quand on est compétiteur, on n'a dans les têtes que les choses positives qui peuvent arriver. Après on ne pense pas au reste, c'est tellement négatif. Moi j'imagine un stade en liesse et on va tout faire pour que cela arrive. Maintenant, on a un adversaire qui va faire le même match, qui va faire la même chose pour obtenir son maintien en Ligue 1. A nous de le faire !

Justement quel regard portez vous sur Evian ?
Ils ont un peu plus de marge que nous, mais la situation ne sera pas facile pour eux non plus. On sait que c'est une équipe très difficile à manoeuvrer qui a réalisé de belles performances face à Paris ou Monaco.

L'entraîneur savoyard Pascal Dupraz vous a taclé jeudi en conférence de presse. Vous souhaitez répondre à ses déclarations ?
Elles ne m'intéressent pas. Ce qui m'intéresse, c'est de voir demain un stade plein avec 19 000 personnes qui soutiennent leur équipe. La seule chose que je peux dire au sujet de ce monsieur, c'est que je le remercie d'avoir ramené le professionnalisme en Savoie. De mon côté, il y aura une poignée de main comme avec tout le monde. Ce match se déroule entre FC Sochaux et l'Evian-TG. Les entraîneurs passent, un club comme Sochaux existera longtemps après mon passage ici.

En dépit de cet incroyable retour, la possibilité d'échouer existe...
On aura rempli la mission seulement si l'on se maintient. Si on ne réussit pas, on n'aura rien fait. On pourrait déjà anticiper les titres, "tout ça pour rien !". Donc ce titre on va le bannir, c'est ce qu'il faut faire.

Un mot sur votre situation personnelle ? Vous serez toujours à Sochaux l'an prochain ?
Je ne sais pas, mais je serai extrêmement fier de voir Sochaux sur la ligne de départ de la prochaine saison de Ligue 1. Les gens nous ont apporté beaucoup d'énergie et on souhaite vraiment leur donner quelque chose en retour.

(Source AFP)