François Baroin veut rapprocher Bourgeois et Alstom

Publié le 12/01/2012 - 16:01
Mis à jour le 12/01/2012 - 20:30

En visite à Besançon, le ministre de l’Economie a promis de servir de médiateur au groupe Bourgeois pour rentrer en contact avec Alstom, tous deux présents dans l’éolien. 

Nicolas Sarkozy a demandé à ses ministres de se mobiliser jusqu’au bout. En se déplaçant ce jeudi matin à Besançon, le ministre de l‘Economie François Baroin et Frédéric Lefebvre, secrétaire d’Etat, l’on fait... Marie-Guite Dufay, qui n’a pas caché son agacement, aurait préféré qu’il vienne en Franche-Comté avec le nouveau TGV Rhin-Rhône plutôt qu’en avion. Mais elle ne savait pas que le ministre était attendu en Allemagne dans la soirée.

L’ambiance n’en a pas pâti et la visite de l’entreprise Bourgeois a permis des contacts courtois. Le maire socialiste de Besançon, Jean-Louis Fousseret, buvant même du petit lait quand les patrons du groupe     ont raconté aux ministres Baroin et Lefebvre, que la municipalité faisait tout ce qu’il fallait pour favoriser le développement de l’entreprise créée en 1929 dans la capitale régionale.

Le groupe Bourgeois, spécialisé dans l’outillage de précision, a un chiffre d’affaire de 200 millions d’euros dont 65% à l’export. Il compte 900 salariés dont 500 à Besançon. Ses clients vont de l’automobile à l’électro-ménager en passant par l’éolien grâce auquel Bourgeois travaille avec le Suédois Vestas.

Les patrons de l’entreprise ont fait part aux ministres et à René Ricol, commissaire général à l’investissement, de leur frustration de ne pouvoir travailler avec Alstom ou Areva dans ce secteur. « Ce n’est pas normal alors que ce groupe se trouve à quelques encablures d’ci », a reconnu le ministre.

« On va signaler à Alstom l’existence de cette entreprise de Besançon. On va servir de médiateur, surtout dans cette période de crise », a promis François Baroin.

Le ministre de l’Economie a également insisté sur le coût du travail « beaucoup trop élevé » en France. « Nous devons augmenter la productivité sans altérer le modèle social », a-t-il préconisé en parlant d’allègements des charges pour les entreprises sans utiliser le terme de TVA sociale.

Impressionné par le savoir-faire développé par l’entreprise familiale bisontine, François Baroin a également mis en avant la qualité de la main d’œuvre française. « Grâce à elle, la France est encore la 5epuissance mondiale. Là où il y a une histoire, il y a de l’avenir… », a-t-il conclu sur un ton résolument optimiste.

Interrogé sur l’annonce dans la matinée du maintien du taux du livret A malgré une nouvelle augmentation de l’inflation en décembre, le ministre de l’Economie a parié sur une future baisse de l’augmentation des prix. « Je me suis aligné sur les recommandations de la Banque de France. Il faut savoir anticiper car l’inflation va se réduire. Il faut éviter une politique du yoyo. En tout cas, on ne peut pas nous reprocher une mesure électoraliste. Il aurait été plus facile pour nous de faire passer le taux de 2,25% à 2,50% ». 

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