Berger (PS) exhorte l'UE et l'Allemagne à lutter contre la déflation, "urgence absolue"

Publié le 19/12/2014 - 11:55
Mis à jour le 19/12/2014 - 11:55

La députée PS Karine Berger a estimé vendredi qu’il y avait une « urgence absolue » pour l’Union européenne et l’Allemagne à engager la lutte contre la déflation en Europe, critiquant sévèrement l’attitude de Jean-Claude Juncker et du commissaire européen Pierre Moscovici vis-à-vis de la Grèce.

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"La France et l'Europe sont entrées dans une phase déflationniste. C'est ce qu'il y a de pire en économie: une baisse, une disparition de la valeur. (...) C'est contre cela que l'Union européenne doit se battre, il y a urgence absolue à ce que l'Union européenne lance une politique contre la déflation", a déclaré Mme Berger sur RFI.
Pour la députée des Hautes-Alpes, membre de la Commission des finances à l'Assemblée, l'urgence est de "faire enfin entendre à l'ensemble des pays, notamment les plus conservateurs, d'Europe que si nous ne levons pas une dette commune pour faire de l'investissement public, pour relancer véritablement l'Union européenne, et bien c'est l'Union européenne elle-même qui petit à petit sera oubliée sur la planète".
L'Allemagne, qui est "indispensable à convaincre", "ne souhaite pas à ce stade acter une situation déflationniste dans l'Union européenne", a-t-elle regretté. Or "la France ne pourra pas seule inverser la machine."
Si elle salue un "changement de discours" à Bruxelles, "l'argent qui est annoncé par le plan Juncker n'existe pas", a-t-elle souligné. "C'est totalement illusoire" de penser réussir à mobiliser 315 milliards d'euros.
"Avec 20 milliards de garantie, si on arrive à dégager 60 à 70 milliards ce sera le bout du monde".
Mme Berger s'est également dite "stupéfaite des prises de position" du président de la Commission, Jean-Claude Juncker, et de Pierre Moscovici, le commissaire aux Affaires économiques, en faveur du gouvernement grec, alors que le parlement d'Athènes tente d'élire un nouveau président de la République.
"Je me suis imaginé si, en 2012, M. Barroso (prédécesseur de M. Juncker, NDLR) avait exprimé un avis sur la campagne française, puisque Pierre Moscovici était directeur de campagne du candidat qui a gagné (François Hollande). Je pense que Pierre Moscovici aurait été le  premier à protester contre cette ingérence politique de la Commission dans des élections démocratiques d'un pays."
"Il faut rappeler à tous les commissaires européens qu'il n'est absolument pas de leur rôle, de leur responsabilité, ni même du bien-être commun qu'ils s'expriment sur des élections souveraines nationales", a-t-elle insisté.

(Source AFP)

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