Jamais la droite n’a véritablement réussi à mettre en cause cette suprématie. On se doutait avec la campagne qu’a menée l’UMP que ce ne serait pas encore pour cette fois-ci. Jean Rosselot, ancien député du Territoire de Belfort, a multiplié les boulettes et n’a recueilli que 25,79% des voix. « Plus la ville est grande, plus on dépend du contexte national », s’est rassuré le candidat de l’UMP.
De son côté, la liste du Modem menée par Philippe Gonon a obtenu 9,56% des suffrages. Les trois listes d’extrême totalisent environ 8 points.
Cette large victoire de Jean-Louis Fousseret, qui a réussi à constituer une liste d’union avec les Verts et le PCF, lui procure 45 sièges sur 55. L’UMP en compte 8 et le Modem, qui envisageait comme à Belfort de maintenir une liste indépendante, 2.
A noter une forte abstention de 45%.
Jean-Louis Fousseret, ancien député du Doubs et ancien conseiller général, a été élu maire de Besançon pour la première fois en 2001. Cet ancien informaticien, âgé de 62 ans, préside également