Les bus du réseau Ginko, bien que globalement équipés de manière efficace (vidéosurveillance, appels d'urgences, contrôleurs…) sont apparemment vulnérables au vu des nombreux événements survenus ces derniers jours. Les systèmes mis en place vont pour le moment d’échecs en échecs, puisque le sentiment d'insécurité perdure, renforcé par le fait que peu d’individus ont été appréhendés. La dernière solution proposée est celle de l’escorte policière des véhicules, comme à Tremblay-en-France il y a un an quasiment jour pour jour.
Les bus de nuit étaient accompagnés d’une voiture de police ce dimanche, et ce lundi certains bus devraient eux aussi être assistés. La présence policière garantit un effet dissuasif et permet aux forces de l’ordre de pouvoir intervenir rapidement en cas de problèmes.
Cependant, ce dispositif n’est pas applicable à long terme, la police n’ayant pas les moyens humains et financiers de patrouiller constamment. La plupart des usagers se demandent alors quelles réponses apportera la société Ginko ainsi que les élus locaux afin d’assurer la sûreté des transports en commun de Besançon à l‘avenir.
Toufik de Planoise