Cazeneuve : l'expulsion du père de Merah relève de "l'application du droit"

Publié le 05/06/2015 - 16:57
Mis à jour le 05/06/2015 - 17:09

L’expulsion vendredi vers l’Algérie du père de Mohamed Merah « correspond à l’application du droit », a commenté le ministre de l’Intérieur, lors de sa visite à Besançon le vendredi 5 juin 2015. Bernard Cazeneuve a souligné que l’intéressé ne résidait plus en France et qu’il n’y « avait donc aucune raison de renouveler » son titre de séjour.

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Cette décision a "une signification profonde pour toutes les victimes toulousaines, et je l'ai fait aussi par respect pour elles", a expliqué le ministre, en marge d'une visite à la Citadelle de Besançon.

L'intéressé avait vu son titre de séjour constamment renouvelé depuis près de 30 ans, la dernière fois en 2005. Cependant, "j'ai pris, pour la première fois depuis 30 ans, la décision de ne pas renouveler cette carte de résident au mois de mars", a détaillé M. Cazeneuve. Mohamed Benalel Merah "ne résidait pas en France, il n'y avait donc aucune raison de renouveler" son titre de séjour, a-t-il ajouté.

Le père de l'auteur des attentats de Toulouse et Montauban, qui faisait l'objet d'une obligation de quitter le territoire (OQTF), a été interpellé vendredi matin en banlieue toulousaine, près du cimetière où repose son fils. 

Celui-ci avait été tué par les forces de l'ordre après l'assassinat en mars 2012 de sept personnes, des militaires et des juifs dont trois enfants. Mohamed Merah père a fait l'objet en début d'après-midi d'une "procédure d'éloignement", à laquelle il n'a pas opposé de recours, avant d'être embarqué à Toulouse dans un avion à destination d'Oran, a-t-on précisé de source policière.

Mohamed Merah fils, un jeune délinquant toulousain de 23 ans, s'était lancé dans une série d'expéditions jihadistes, à scooter: il avait successivement tué un militaire, le 11 mars 2012 à Toulouse, puis deux autres, à Montauban le 15, et enfin trois enfants juifs et un enseignant, père de deux d'entre eux, le 19 mars à l'école juive Ozar Hatorah (rebaptisée Ohr Torah) à Toulouse.

(source : AFP)

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