Chinatown : travail, famille et traditions…

Publié le 06/01/2017 - 16:54
Mis à jour le 16/04/2019 - 15:08

Depuis 1986, le restaurant asiatique Chinatown sur le quai de Strasbourg à Besançon est devenu une véritable institution. Depuis octobre 2016, soit 30 ans plus tard, le restaurant a changé de look sans perdre ses traditions… 

Family success story

Pendant sept semaines, le Chinatown a fermé exceptionnellement ses portes pour rénover entièrement ses salles et sa terrasse. Depuis le 11 octobre dernier, le restaurant est beaucoup plus lumineux et décoré avec plus de noblesse et de modernité. Les fameuses fenêtres de la devanture sont plus claires et la grande salle, qui était borgne jusqu'en octobre, porte désormais une grande baie vitrée. Côté décoration, une mosaïque de 7 mètres de long représentant des guerriers Xi'an a été créée par la maison Bisazza (Italie). "C'est une mosaïque unique dans l'Est de la France", nous précise Sokhanicet Ung, directeur du restaurant.

Pour le reste, Alain Silberstein, architecte horloger, a imaginé la nouvelle décoration. Outre quelques cadres chinois conservés sur des murs, tout a changé ! Le mobilier, la moquette, les peintures, etc. jusqu'à la nouvelle porte d'entrée, rouge, impériale, créée par des artisans francs-comtois. Une nouvelle vie se dessine pour le Chinatown…

Outre les sucreries décoratives, ce restaurant trentenaire est désormais aux normes et peut accueillir les personnes en situation de handicap. 

Une cuisine d'Asie du Sud-est entre traditions et innovations 

La cuisine servie à la table du Chinatown a été pensée par Madame Ung qui a ouvert le restaurant en 1986 avec son époux, tous les deux nés au Cambodge. Au menu, on y retrouve le riz cantonnais, les nouilles sautées, les raviolis à la vapeur, les nems et autres rouleaux de printemps sans oublier le canard laqué ou encore le porc au caramel (la carte du Chinatown est disponible sur son site internet). Toutes ces spécialités asiatiques bien connues du grand public sont réunies, mais cuisinées avec finesse et tradition. "Dans certains restaurants, les cuisiniers utilisent des poêles. Ici, on cuisine uniquement au wok ou à la vapeur comme le veut la tradition", souligne Sokhanicet, le fils du couple Ung. Tout cela sans oublier une pointe d'innovation dans les recettes.

D'ailleurs, nous avons pu goûter à quelques spécialités particulièrement savoureuses comme les nouilles aux légumes ou encore les raviolis aux crevettes à la vapeur. Les desserts sont également surprenants : nous avons découvert et apprécié les nems au chocolat-noix de coco imaginés par Sokhanicet Ung lui-même. Perles de coco et brioche fourrée concluent le repas à merveille.

La relève est déjà en marche… 

Le couple Ung, approchant de la retraite, n'a plus de souci à se faire quant à l'avenir de leur restaurant. C'est leur fils, Sokhanicet qui a repris les rênes depuis 2010 (après y avoir travaillé pendant 3 ans), même si Monsieur et Madame Ung restent très actifs au Chinatown.

Lorsque Sokhanicet était très jeune, il était loin de vouloir travailler dans le restaurant de ses parents. Il imaginait plutôt partir à Paris ou à Lyon dans les palaces. Il a étudié à l'école hôtelière de Poligny pour obtenir un baccalauréat en hôtellerie puis un CAP en boulangerie. Pendant son cursus, il a travaillé dans des lieux comme le château de Germigney ou encore le château de Bagnols. Jusqu'au jour où son père lui propose de reprendre le Chinatown. Le jeune homme lui répond alors "pourquoi pas ?". "Je me suis aperçu que j'apprenais vite, j'avais des postes à responsabilités lors de mes précédents emplois alors je pouvais gérer un restaurant", nous confie-t-il. Gérer un restaurant, mais pas uniquement. Si un problème survient en cuisine, Sokhanicet  met le tablier et assure la confection des plats. "Le chef actuel est là depuis 30 ans", nous raconte le jeune directeur, "tout se passe bien mais s'il y a un problème un jour, je prends la relève, je n'ai jamais voulu dépendre de quelqu'un pour faire marcher l'entreprise". Prévoyant, professionnel, accueillant, souriant… Il semblerait que Sokhanicet  Ung a tout pour faire une belle carrière dans son entreprise familiale.

Le Dragon d'Or pour Chinatown 

Le 18 novembre 1986, le Chinatown a été labellisé Dragon d'Or de la gastronomie d'Asie pour saluer le travail de Madame Ung, fondatrice du restaurant, qui a su mêler "passion et exigence" au sein de son restaurant. 

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