CA de l'Université de Franche-Comté : une volonté de "renouer le dialogue" semble se dessiner...

Publié le 01/03/2017 - 14:16
Mis à jour le 01/03/2017 - 17:37

Un nouveau conseil d’administration de l’Université de Franche-Comté s’est déroulé lundi 27 février 2017 au Rectorat à Besançon, suite au blocage du dernier conseil le 14 février dernier. Les représentants syndicaux ont exprimé leurs revendications à travers un discours lu au président de l’université Jacques Bahi. 

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Pre?alablement a? l’examen de l’ordre du jour, les repre?sentants syndicaux ont fait valoir leur exigence d’ouvrir le dialogue sur les revendications suivantes :

  • "retrait des plaintes contre les 19 militant.e.s" ;
  • "renoncement a? toute proce?dure disciplinaire contre les 16 e?tudiant.e.s de l’UFC" ;
  • "mise en place d’un de?bat public avec la communaute? universitaire sur l’application de la re?forme du master". 

"Il ne s'agissait pas d'un mouvement extérieur à l'université" 

Dans la re?ponse apporte?e par Jacques Bahi, les syndicats (CGT, FO, SNESUP FSU, UNEF, SUD et Solidaires Etudiant-e-s) "de?plorent ses propos alarmistes concernant la « Maison de l’universite? ». Faisant re?fe?rence au mouvement de protestation de l’UFR SLHS du 1er semestre 2016-2017 contre l’annonce d’un plan d’auste?rite? draconien incluant la fermeture de plusieurs formations, il a e?voque? un « monde exte?rieur » dangereux et les donne?es sensibles abrite?es a? la MDU."

Pour l'intersyndicale, "il ne s’agissait pas d’un mouvement exte?rieur a? l’universite? et les actions vote?es en AG de manifester a? la MDU ont toutes e?te? parfaitement pacifiques ! Nous rappelons qu’e?tudiant.e.s et personnels, nous sommes l’universite?, que la pre?sidence n’est pas un bunker et que le pre?sident, e?lu par cette communaute?, en fait partie tout en la repre?sentant."

Et d'ajouter qu'elle "regrette que le retrait des plaintes soit laisse? a? la seule initiative des plaignant.e.s. Nous appelons ces personnes a? le faire." 

Une volonté des parties de "renouer le dialogue" 

Par ailleurs, le recteur, qui a rec?u une de?le?gation, aurait "laisse? entendre qu’il userait de son influence pour que ces plaintes soient retire?es", selon un communiqué de l'intersyndicale. 

Les syndicats disent "surtout prendre acte des annonces du pre?sident et de sa volonte? de renouer les fils du dialogue" :

  • le conseil de discipline n’a pas e?te? saisi et ne le sera vraisemblablement pas, le pre?sident n’ayant pas me?me demande? les noms des e?tudiant.e.s implique?.e.s dans l’action du 14 février ;
  • une table ronde avec l’ensemble des syndicats de personnels et e?tudiant.e.s de l’UFC sera prochainement organise?e afin de "sortir par le haut" de cette crise ;
  • une commission charge?e de faire un bilan au bout d’un an de l’application de la re?forme des masters sera mise en place. 

Selon l'intersyndicale, "Le point principal de ce conseil d’administration, la se?lection a? l’entre?e du master, a e?te? largement de?battu, sans que de re?elles re?ponses n’aient e?te? apporte?es. Le conseil d’administration a adopte? par 19 voix pour et 9 voix contre la re?solution pre?sente?e ce jour par l’e?quipe pre?sidentielle." 

Enfin, les syndicats appellent "au respect de la franchise universitaire, mise a? mal avec la pre?sence massive de policiers a? l’universite? lors de l’inauguration de la MSHE lundi apre?s-midi, et du principe d’autonomie acquis avec la loi Faure de 1968, mis a? mal avec la de?localisation du CA au rectorat."

(Communiqué)

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