Correspondants de nuit : "Plus nous lutterons préventivement (...), plus nous limiterons les traumatismes liés à un renforcement policier"

Publié le 15/05/2015 - 16:30
Mis à jour le 15/05/2015 - 16:30

Le second rassemblement des correspondants de nuit s’est déroulé ce lundi 11 mai 2015 devant l’Hôtel de Ville à 16h30, juste avant la réunion mensuelle du Conseil municipal. La fermeture du service des correspondants de nuit, géré par l’ADDSEA, à la fin de l’année 2015 est la raison de la présence des syndicats CGT et CFDT de l’ADDSEA d’une délégation CGT de cheminots et d’une vingtaine de personnes venus apporter leur soutien à ces employés. Daniela Chaillet, militante et membre du groupe politique Ensemble ! a souhaité apporté sa contribution pour parler de cette fermeture de service…

 ©
©

"Le 27 mars déjà Danièle Poissenot, adjointe au Maire en charge de la sécurité et de la tranquillité publique, confirmait la fermeture fin de l'année 2015 du service des correspondants de nuit et n'envisageait à la suite qu'une ou deux embauches dans les services municipaux sur la vingtaine d'employés que compte ce service.

La présence et les interventions des « gilets jaunes » dans la ville de Besançon au centre comme dans les quartiers n'aura pas d'équivalent avec un système de vidéo-surveillance dont on n'a pas vu la preuve qu'il ait favorisé une tranquillité accrue. Il serait de fait fort indécent de mettre dans la balance l'efficacité de l'action des correspondants de nuit et leur intervention rapide  un quart d'heure après la demande, avec celle des caméras de surveillance ! Ce sont des choix politiques qui sont ici en cause. Une analyse sur le travail de prévention, sur la gestion des conflits - avec les organismes bailleurs en particulier -  participeraient alors à la création au maintien et à la réparation du lien social pour permettre le mieux vivre ensemble qui constitue le cœur de la politique territoriale.

Au moment où la municipalité envisage une augmentation des effectifs de police municipale et alors que ces agents demandent une arme, n'allons-nous pas tomber dans l'opposition, un peu systématique, entre les besoins en matière de médiation et  la répression ? Or, plus nous lutterons préventivement,  avec toutes les aides possibles dont font partie intégrante les correspondants de nuit, plus nous limiterons les traumatismes liés à un renforcement policier. Il n'est pas certain d'autre part que la population bisontine comprenne cette décision et n'ait pas le sentiment aigu d'un abandon alors même que certains quartiers,  Planoise,  les 408... subissent de plein fouet une aggravation des incivilités."

Texte : Daniella Chaillet

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Vie locale

Une nouvelle vie pour l’Usine de traitement d’eau potable du Grand Besançon

L’Usine de traitement d’eau potable (Utep) de la Malate à Montfaucon a été rénovée et un nouvel édifice a été construit dans le cadre d’un programme de modernisation et de protection de la source d’Arcier et des problématique liées au changement climatique. L’usine a été inaugurée vendredi 22 mars 2024 à l'occasion de la Journée mondiale de l'eau.

Avenir de la rue de Dole : pour Ludovic Fagaut, la maire de Besançon ”maltraite les Bisontins”

Dans un communiqué du 21 mars 2024, le président du groupe d’opposition au conseil municipal Besançon maintenant, Ludovic Fagaut, explique s’être rendu à une concertation publique le 20 mars ayant pour objectif de présenter le projet de requalification de la rue de Dole. Problème : selon lui, cette réunion à laquelle 15 personnes étaient présentes présentait un projet ”déjà bien ficelé”.

Studio Chouette, nouveau family store au centre-ville de Besançon

Situé au 4 rue du Clos Saint-Amour à Besançon, Studio Chouette propose un concept unique à Besançon depuis le 1er février 2024. Ce concept store familial estampillé "kids friendly" (un lieu axé sur le bien-être des enfants et celui de leurs parents) propose à la fois des ateliers à destination des petits, des parents ou accompagnants, un coffee shop et une boutique, le tout dans un cadre très cocooning.

Toxicomanie : le cœur de ville abritera-t-il une salle de shoot à Besançon ?

Comme nous vous l’annoncions le 30 janvier 2024, la Ville de Besançon réfléchit à la mise en place expérimentale d’une "halte santé addiction", appelée plus vulgairement "salle de shoot". Où sera-t-elle implantée ? Combien de personnes pourraient être accueillies ? Si le chiffre est encore difficile à évaluer, a minima 150 à 200 personnes pourraient déjà être concernées selon les données collectées par le CCAS, apprend-on vendredi 15 mars 2024 lors d’une conférence de presse.

Fraude, drogue, sécurité… Une hausse des interpellations dans les transports à Besançon

Un contrôle a été effectué jeudi 14 mars 2024 dans le tramway à l’arrêt République à Besançon dans le cadre d'un séminaire Keolis et du dispositif FAR, force d’action républicaine. Pour rappel, une brigade de sécurité des transports en commun a été mise en place depuis le 1er décembre dernier.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 14.35
couvert
le 29/03 à 9h00
Vent
6.14 m/s
Pression
996 hPa
Humidité
66 %