Coût, autonomie, recharge... Pourquoi choisir la voiture électrique ?

Publié le 25/04/2018 - 14:11
Mis à jour le 17/04/2019 - 12:00

Ce mercredi 25 avril 2018 se tiennent Place Granvelle les Rencontres de la Mobilité Electrique. 25 exposants y dévoilent le temps d’une journée une quarantaine de véhicules électriques différents : voitures, vélos, segways, trottinettes, etc. Visuellement, l’offre a de quoi séduire. Mais qu’en est-il des contraintes liées à ce mode de transport (coût, autonomie, lieux de recharge) ? Eléments de réponse avec les organisateurs…

Laurent Perrault, président de l'association organisatrice "Bourgogne Franche-Comté Mobilité Electrique" en convient : la voiture électrique coûte relativement cher (26 000€ pour une Zoé de moyenne gamme). Et elle est moins autonome que son homologue à carbone (de 100 à 300km d'autonomie). Oui, le président de BFC ME l'avoue, la voiture électrique demeure pour l'instant un "choix citoyen de la part de personnes engagées dans l'environnement" avant tout.

"Les prix commencent à baisser"

Pourtant, de nombreux éléments le poussent à croire que la transition s'effectuera dans les années à venir, et qu'elle a même déjà commencée. "L'offre se multiplie de la part de tous les constructeurs" explique-t-il en montrant les modèles de voitures présents devant les nombreux stands place Granvelle : BMW, Toyota, Peugeot, Nissan, Hyundai… "Et avec elle, les prix commencent à baisser. Bientôt, la différence de prix entre voiture électrique et voiture carbone s'effacera" avance le président de l'association.

"De plus, beaucoup de concessionnaires ont développé le système de location, qui permet de se transporter moins cher". Laurent Perrault glisse même un autre argument financier : "entre recharger sa voiture et faire un plein de diesel, le calcul est vite fait !"

Bornes de recharge et autonomie

Et pour le problème de l'autonomie ? "Le trajet d'un usager moyen s'élève à 60 km par jour ; c'est largement suffisant avec une voiture électrique." Et si l'usager peut recharger depuis chez lui, le problème pour trouver des bornes rechargeables dans des lieux publics ne se pose pas vraiment. "Bien sûr, les villes devront sans doute, dans le futur, se doter de bornes de recharges publiques ; mais pour des voyages quotidiens, recharger à la maison convient parfaitement."

Sur ce sujet, Michel Loyat, vice-président du Grand Besançon en charge des Transports et de la Mobilité, annonce qu'"un projet d'installation de bornes de recharge aux alentours de Besançon" est à l'étude. Une idée qui plaît à Laurent Perrault : "la transition ne sera fera de toutes façons qu'avec le soutien des pouvoirs publics, qui peuvent informer et modifier les comportements des usagers" conclut-il, en mentionnant la prime de l'Etat d'aide à l'achat d'une voiture électrique.

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