Cumul des mandats : Barbara Romagnan (PS) en remet une couche

Publié le 02/09/2009 - 08:00
Mis à jour le 02/09/2009 - 08:00

Même si elle regrette que Martine Aubry diffère l’idée du mandat unique au-delà des régionales, la conseillère générale PS du Doubs estime « encourageant », la prise de position de la patronne du PS sur le cumul. « C’est un outil essentiel de la rénovation du PS et de la vie politique française, où 85% des députés et sénateurs détiennent un autre mandat électif », estime Barbara Romagnan, qui, une nouvelle fois, va fâcher, entre autres, Claude Jeannerot , toujours président du conseil général du Doubs, malgré son élection au Sénat en 2008.

 ©
©
Même si elle regrette que Martine Aubry diffère l’idée du mandat unique au-delà des régionales, la conseillère générale PS du Doubs estime « encourageant », la prise de position de la patronne du PS sur le cumul. « C’est un outil essentiel de la rénovation du PS et de la vie politique française, où 85% des députés et sénateurs détiennent un autre mandat électif », estime Barbara Romagnan, qui, une nouvelle fois, va fâcher, entre autres, Claude Jeannerot , toujours président du conseil général du Doubs, malgré son élection au Sénat en 2008.
 
La conseillère générale avait déjà jeté un pavé dans la mare il y a un an sur le sujet. La docteure en science politique réitère cette année :
 
«Avec le mandat unique, nous avons une occasion de traduire nos propos en actes sans attendre une prochaine hypothétique victoire en même temps que nous nous donnons les moyens de l’emporter aux élections à venir. En l'appliquant dès aujourd'hui pour la constitution de nos listes pour les élections régionales, c'est un véritable électro-choc que nous déclencherons.
 
Premièrement, dans notre vision républicaine de la représentation, les élus n’ont pas de sexe, pas d’âge, pas d’appartenance sociale, pas d’origine, pas de couleur. Pourtant, notre parti - et les autres également - se ridiculise en payant des amendes parce que, ne respectant pas la parité hommes-femmes, il enfreint la loi qu’il avait lui-même fait voter. Si l’on exerce un seul mandat, au maximum trois fois de suite, cela libérera bien des places, et ne manquera pas de faire émerger de nouveaux candidats la diversité.
 
Deuxièmement, le mandat unique pour les parlementaires, les présidents de Conseil général et de Conseil régional, et pour les maires des plus grandes villes, est une question de principe. Et, être socialiste, cela implique de partager le pouvoir, de la même manière que nous prônons le partage des richesses
 
Troisièmement, c’est une question de crédibilité. Comment continuer à défendre l’idée qu’il est meilleur qu’une seule personne exerce deux mandats à la fois, plutôt que deux personnes ; travaillant ensemble en bonne intelligence, exerçant chacune un seul mandat ? Comment croire qu’un Président de Région ou de Département, qui serait en même temps parlementaire, remplirait mieux les tâches que lui ont confiées les citoyens, que deux personnes assumant chacune un de ces deux mandats ? Comment penser que le montant des indemnités des parlementaires, des Présidents de la plupart des collectivités territoriales ne justifieraient pas un engagement à plein temps pour chaque responsabilité ?
 
Le non cumul est une mesure qui ne coûte rien, qui est populaire, qui est salutaire pour la démocratie. Le non-cumul est aussi une façon de respecter nos concitoyens, en nous consacrant pleinement à la mission qu’ils nous confient. C’est également une formidable occasion d’ouvrir et de dynamiser notre démocratie. Alors pourquoi attendre ? ».
Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Politique

Le Sénat adopte un plan de lutte contre le frelon asiatique qui met fin à 20 ans d’inaction publique 

Le Sénat a adopté à l'unanimité, le 11 avril 2024, un plan de lutte contre le frelon asiatique qui met fin au désengagement de l’État en la matière et qui met à mal la filière apicole et les pollinisateurs sauvages. ”Une victoire importante et une avancée majeure, vingt ans après la détection de cette espèce sur le territoire national”, pour Jean-François Longeot, sénateur du Doubs. 

Haut Conseil des finances publiques : le gouvernement n’a “pas les moyens” de réaliser des baisses d’impôts sèches

Pierre Moscovici, président du Haut Conseil des finances publiques (HCFP), a estimé mercredi 17 avril 2024 que le gouvernement "n'avait pas les moyens" au vu de l'état de ses finances publiques, de faire des "baisses d'impôts sèches", contrairement aux promesses de l'exécutif.

Élections européennes du 9 juin 2024 : modalités pour s’inscrire et voter

Le 9 juin 2024, les Français en âge de voter et les ressortissants d’un État-membre de l’Union européenne résidant en France seront appelés à voter pour l’élection des représentants de la France au Parlement européen. Comment s'inscrire sur les listes électorales et voter ?

L’élu bisontin Kévin Bertagnoli dépose plainte pour “harcèlement” et “menaces de mort”

Le président du groupe Génération-s et adjoint en charge de la Démocratie participative et de la participation citoyenne à la Ville de Besançon, a décidé de porter plainte auprès du procureur de la République contre les auteurs de publications malveillantes survenues suite à son intervention lors du dernir conseil municipal de Besançon du 4 avril 2024.

Pancartes brandis par les élus RN en conseil régional : les réactions s’enchaînent…

+ Plainte du MRAP • Suite aux pancartes "Violeurs étrangers dehors" brandis par les élus du Rassemblent nationale en soutien au collectif Némésis durant le conseil régional du 11 avril 2024, les réactions s’enchainent… Pour rappel, Marie-Guite Dufay, la présidente de la Région, a indiqué son intention de porter plainte.

Un mot de vocabulaire nazi entendu en plein conseil régional Bourgogne Franche-Comté : l’élu regrette

+ Droit de réponse de Thomas Lutz • Jeudi 11 avril 2024, un membre du groupe Rassemblement national au conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, aurait employé une expression empruntée au vocabulaire nazi lors de l’Assemblée plénière qui se tenait à Dijon, est-il dénoncé dans un communiqué de presse de la Région.

Bourgogne-Franche-Comté : Marie-Guite Dufay veut porter plainte contre des élus RN après des pancartes anti-immigrés en plein conseil

Marie-Guite Dufay, la présidente socialiste du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté a annoncé jeudi 11 avril 2024 son intention de porter plainte pour "incitation à la haine" contre des élus du Rassemblement national qui ont brandi des pancartes anti-immigration en séance plénière.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 5.39
légère pluie
le 20/04 à 0h00
Vent
1.66 m/s
Pression
1019 hPa
Humidité
93 %