De Besançon à Montbéliard: la vallée enchantée ?

Publié le 14/08/2011 - 10:10
Mis à jour le 14/08/2011 - 10:10

Depuis Besançon, pour rejoindre le nord Franche-Comté, l’autoroute A 36 est tout indiquée. Facile, et rapide, il faut 45 minutes pour relier la capitale comtoise à la cité des princes. Pourtant si l’on décide de changer ses habitudes pour sortir des sentiers battus, on peut y découvrir quelques trésors…

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Entre Besançon et Montbéliard, il faut sortir en effet des sentiers battus pour découvrir la vallée de l’Ognon. Frontière naturelle entre les départements du Doubs et la Haute-Saône, la rivière explore d’autres mondes avec ses nombreux châteaux et hôtels particuliers. Contes et légendes font partie du paysage. Du Fort de la Dame blanche s’ouvrant sur la vallée jusqu’à la citadelle de Rougemont sise sur une impressionnante colline, une vingtaine de villages arborent avec discrétion leur patrimoine architectural riche de nombreuses chapelles, fontaines et lavoirs :  Bonnay, Rigney, Cubry, la curiosité vous mènera jusqu’au château de Bournel et son golf 18 trous et au plan d’eau du val de Bonnal qui accueille une base de loisirs.  Dépaysant.

Prendre de la hauteur sur Montbéliard

Souvent associé au paysage industriel, le pays de Montbéliard n’en est pas moins riche en espaces naturels. Du fort de Lachaux à Grand-Charmont jusqu’au belvédère de Mandeure dominant  la vallée du Doubs, une dizaine de points de vue enveloppent  la cité des princes. Direction Bavans ! A 487 mètres, le fort militaire du Mont Bart offre une regard panoramique d’où l’on distingue la confluence du Doubs et de l’Allan. Le long de ces deux rivières, dans un écrin préservé, une trentaine d’espèces d’oiseaux s’ébattent en toute quiétude. Au sud, le plateau d’écot domine la chaîne du Lomont alors qu’au fil d’une flânerie, le fort de Chamesol dévoile la trouée sur Belfort.  Enfin laissez-vous surprendre par le  panorama de Vandoncourt, un charmant village coloré et typique à deux pas du pont Sarrazin, une arche calcaire naturelle qui tire son nom d’une légende.

La Doubs antique : de Vesontio…à Mandeure

Jusqu’en l’an 50 avant JC, Besançon, alias Vesontio, était la capitale de Séquanie qui passa sous domination romaine après la chute de Vercingétorix. Lorsqu’il vit Vesontio,  César la décrivit comme l’un des meilleurs sites défensifs qui lui fut donné de voir. Du Pax Romana subsiste aujourd’hui le square Castan et la porte noire du IIe siècle. Où que l’on creuse, Besançon garde en son sein le souvenir romain : 200 points de découverte sont répertoriés autour de la boucle du Doubs. En quittant la ville, on peut suivre la voie romaine qui mène via Clerval au théâtre antique de Mandeure. Avec une façade diamétrale de 142 mètres et une capacité de 20 000 places, c’est l’un des plus grands connus en France. 

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