Début du procès du meurtrier présumé d'une des "disparues de l'A6" en 1986

Publié le 10/06/2015 - 16:06
Mis à jour le 15/04/2019 - 12:02

Le procès de Jean-Pierre Mura, 47 ans, accusé du meurtre en 1986 au Creusot (Saône-et-Loire) de Christelle Maillery, la première des « disparues de l’A6 », s’est ouvert mercredi 10 juin 2015 après-midi devant la cour d’assises de Saône-et-Loire.

 © Alexane Alfaro
© Alexane Alfaro

Lors de sa première audition devant la cour, l'accusé, vêtu d'un jean et d'un polo noir, le regard sombre scrutant par moments la salle, a assuré "ne pas connaître" la victime. Âgé de 19 ans à l'époque des faits, il fréquentait régulièrement l'immeuble où vivait la famille Maillery pour rendre visite à ses amis.

Le 18 décembre 1986, le corps de la collégienne de 16 ans est retrouvé, peu après sa disparition, dans une cave du Creusot, lardé d'une trentaine de coups de couteau. C'est le premier d'une série de meurtres de jeunes filles non élucidés dans les années 1980 et 1990 en Saône-et-Loire, connue sous le nom des "disparues de l'A6".

Un non-lieu est prononcé en 1990, avant que l'association "Christelle", qui regroupe une partie des familles des victimes, ne fasse appel à un détective privé, qui réétudie l'environnement de Christelle Maillery. Refait alors surface la piste de Jean-Pierre Mura, qui fait de fréquents séjours en hôpital psychiatrique en raison de sa schizophrénie et qui s'était accusé du meurtre de l'adolescente à plusieurs reprises, ce qu'il conteste désormais. La justice rouvre le dossier en 2005. En décembre 2011, M. Mura, qui nie les faits, est auditionné puis mis en examen dans cette affaire.

Il comparaît pour "meurtre" jusqu'au 19 juin au plus tard. Il encourt 30 ans de réclusion criminelle.

(Source : AFP)
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