Après une plainte déposée fin 2013 par une femme gendarme aujourd'hui âgée de 26 ans, le parquet de Paris, au terme de son enquête préliminaire, a récemment cité à comparaître cet adjudant et ce maréchal des logis-chef.
"Les deux sous-officiers ont été suspendus de leur fonctions en décembre 2013 et une procédure disciplinaire est également en cours", a réagi la gendarmerie nationale.
"Les souffrances de ma cliente doivent être entendues. La parole doit être libérée pour que de tels faits n'aient plus à être déplorés au sein des armées", a réagi l'avocate de la gendarme, Me Elodie Maumont.
Le ministère de la Défense a mis en place en 2014 une cellule spécialisée, Thémis, qui a depuis été saisie d'une centaine de cas de violences sexuelles dans l'armée, dont les femmes sont des victimes dans 90% des cas, les 10% restant relevant de l'homophobie.
(Source AFP)