Dijon : 75 migrants délogés d'un squat

Publié le 05/07/2013 - 16:15
Mis à jour le 05/07/2013 - 16:17

Le squat de la rue Bertillon à Dijon, dont la bâtiment est la propriété de la ville de Dijon, a été évacué ce vendredi 5 juillet sur décision de justice, d’après la préfecture de Côte-d’Or et diverses associations.

Devenu trop dangereux

75 migrants dont des demandeurs d'asile y logeaient. 50 d'entre eux ont été redirigés vers la caserne Vaillant où les services de la préfecture vont ré-étudier chaque dossier. Les opérations d'évacuation ont débuté vers 8h et se sont déroulées "sans usage de la force", selon la
préfecture.

Propriétaire du site, la ville de Dijon rappelle dans un communiqué que "le 13 novembre 2011, plusieurs personnes de diverses nationalités (Érythréens, Soudanais et Géorgiens) se présentant comme des demandeurs d'asile, ont investi, par voie de fait, les locaux de l'ancienne entreprise Ponnelle, ancienne boucherie salaisons, située 10/12 rue Bertillon à Dijon". La ville prévoit de construire sur ce site un programme "visant à l'aménagement durable de cette entrée de ville".

La municipalité a également rappelé que "la dangerosité et les très mauvaises conditions d'hygiène de l'installation ont amené la Ville à poursuivre immédiatement l'expulsion des occupants par une action en référé devant le tribunal d'instance de Dijon".

Que vont-ils devenir ?

Selon un militant d'"Urgences solidaires" présent sur place vendredi matin, "trois cars" étaient garés devant le bâtiment squatté et "une compagnie de CRS" se trouvait également à proximité. "La préfecture nous avait assuré à plusieurs reprises ne pas vouloir recourir à la force. Hier soir encore le cabinet du préfet nous a menti en affirmant catégoriquement que rien n'était prévu dans l'immédiat", a dénoncé un représentant des associations de défense du droit d'asile, Paul Garrigues.

Celui-ci s'est dit inquiet quant à leur avenir. "En effet, d'après les dernières informations fournies par les pouvoir publics, 22 seraient relogées dans les conditions prévues par les textes, 30 se verraient proposer un abri de nuit temporaire, une quarantaine se retrouvent à la rue, dont de nombreuses personnes ayant un recours en cours pour régulariser leur situation", a-t-il ajouté.

(Source : AFP)

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