Don du sang : il faut continuer de donner...

Publié le 14/12/2015 - 12:09
Mis à jour le 15/04/2019 - 13:24

Suite aux attentats de Paris, la mobilisation avait été accrue. Elle doit rester d’actualité tout au long de l’année d’autant que le stock des réserves de sang en Bourgogne Franche-Comté est en baisse.

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Solidarité

La veille des attentats de Paris, il avait fait appel à ses donneurs par email. L’EFS Bourgogne Franche-Comté était loin de s’imaginer que sa démarche prendrait d’autant plus sens, au lendemain de ce drame.

"Nous sommes toujours dans l’anticipation afin de maintenir les réserves de sang à un niveau confortable situé entre 12 et 14 jours d’avance", prévient Marion Le Blond, sa responsable communication. Or, depuis septembre et octobre, ce niveau est descendu un peu en dessous en région. "Il atteignait 9 jours la semaine dernière." La faute au début des épidémies hivernales (qui exclut systématiquement un certain nombre de donneurs) mais aussi à une grosse demande en produits sanguins, avant même les attentats qui n’ont rien arrangé.

2,5 fois plus de donneurs en région après les attentats

Mais "si les collectes régulières fonctionnent moins bien que d’habitude, la fréquentation est là dès que nous mobilisons ou que nous organisons un événement", rassure Marion Le Blond. À l’image du premier challenge pour le don de sang, qui s’est tenu du 12 au 14 novembre à Besançon. 132 personnes ont soutenu la démarche citoyenne des 21 organismes engagés dans cette opération (Leroy Merlin, Pole emploi, SDIS, CCI, La Poste…).

Au lendemain des attentats également, "une mobilisation exceptionnelle" a été constatée par l’EFS en région. 651 donneurs se sont présentés le samedi matin dans l’antenne bisontine et les 10 lieux de collecte régionaux, "soit 2,5 fois plus qu’à l’accoutumée". Parmi eux, il y avait 15% de nouveaux donneurs. Sur l’ensemble de la France, ce sont 9 974 personnes qui sont venues donner leur sang spontanément (dont près d’un tiers de nouveaux donneurs).

Un élan de générosité qui a permis de pallier les besoins, même si comme le rappelle l’EFS Bourgogne Franche-Comté : "nous n’avons jamais été dans des situations où nous n’avons pas pu faire face". Pour venir en aide aux blessés, les services parisiens ont utilisé 300 concentrés de globules rouges supplémentaires. Ils ont aussi sollicité des concentrés de plaquettes que d’autres régions, plus proches géographiquement, ont pu leur transmettre.

Des produits sanguins qui ne se conservent pas au-delà de 42 jours

C’est pour ce genre de drame et d’autres, liés par exemple à un événement climatique, que l’EFS se constitue des réserves et qu’il rappelle l’importance de la régularité des dons ; d’autant que certains produits sanguins ne se conservent pas au-delà de 42 jours. Sa population de donneurs a également besoin de se renouveler d’où l’appel du pied lancé aux plus jeunes.

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