Les gendarmes avaient d'abord privilégié la thèse du crime passionnel, les premiers éléments laissant penser que l'homme avait tiré sur la femme, avant de retourner l'arme contre lui.Mais après investigations sur place, rien n'a permis de confirmer cette thèse, selon le parquet de Besançon.
Les faits se seraient déroulés mercredi en fin de journée. La femme de 33 ans retrouvée morte a été vue ce jour-là arrivant à la maison en voiture aux alentours de 16h30.
"L'un comme l'autre a pu tirer..."
"On ne sait pas ce qu'il s'est passé. L'homme a été retrouvé le visage arraché par une balle, tandis que la femme a été touchée à la carotide. On sait que ces deux personnes étaient en séparation, mais l'un comme l'autre a pu tirer" a déclaré le vice-procureur de Besançon, Margaret Parietti.
Selon le maire de la commune, Christian Vallet, c'est le fils de l'homme retrouvé mort qui aurait donné l'alerte et prévenu les pompiers jeudi matin. Inquiet, il était parvenu à s'introduire dans la maison fermée par l'une des fenêtres.
L'homme, âgé de 53 ans, est "une personnalité très discrète, que l'ont voyait peu dans la commune", a précisé le maire.Aucune précision n'est encore donnée sur les rapports qu'il entretenait avec la femme qui a été retrouvée morte à ses côtés.
Des traces de lutte
Sur place, les enquêteurs ont relevé des traces de lutte et découvert un fusil de chasse appartenant à l'homme décrit comme quelqu'un de "discret" pratiquant la chasse, et qui a vraisemblablement servi ce jour-là.
Une autopsie des corps a été diligentée par le parquet pour déterminer les circonstances exactes du drame.
(avec AFP)
