Elections européennes : mode d'emploi

Publié le 25/05/2014 - 09:32
Mis à jour le 17/04/2019 - 12:12

Les élections européennes se dérouleront du 22 au 25 mai 2014 à travers les Etats-membres de l’Union européenne. En France, le scrutin aura lieu le dimanche 25 mai 2014. 751 députés seront élus au Parlement européen pour ces cinq prochaines années. Cette semaine, nous vous proposerons chaque jour, un article sur les élections européennes 2014 pour connaître son fonctionnement, son rôle, les têtes de listes pour le Grand Est, le Parlement etc. Pour commencer, voici le fonctionnement des élections… Ce lundi 28 avril, nous commençons ce fil rouge avec le fonctionnement des élections : comment ça marche ? Pourquoi les élections seront-elles différentes cette année ? Explications…

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Chaque État membre dispose de ses propres lois électorales et chacun décide du jour où les citoyens se rendront aux urnes au cours de la période de quatre jours comprise entre le 22 et le 25 mai 2014. Le 25 mai, les Français éliront 74 députés, les Belges 21 députés et les Luxembourgeois 6 députés. Les résultats des 28 pays seront annoncés au cours de la soirée du dimanche 25 mai.

Combien de députés européens seront élus?

Depuis l'adhésion de la Croatie en juillet 2013, le Parlement européen se compose de 766 membres, mais ce nombre va être ramené à 751 à l'occasion des élections de 2014 et devrait rester inchangé à l'avenir. Ces députés représenteront plus de 500 millions de citoyens dans 28 États membres. Les sièges sont attribués par les traités aux différents États membres sur la base de la proportionnalité dégressive, à savoir que ceux dont la population est plus importante possèdent davantage de sièges que les pays dont la taille est plus modeste, mais que ces derniers ont plus de sièges que ne le permettrait la stricte application de la proportionnalité.

Pourquoi ces élections sont-elles différentes cette année ?

Ce sont aussi les premières élections organisées depuis que le traité de Lisbonne de 2009 a conféré au Parlement européen plusieurs nouveaux pouvoirs importants.

L'une des principales nouveautés introduites par le traité est que, lorsque les États membres désigneront le prochain président de la Commission européenne qui succèdera à José Manuel Barroso à l'automne 2014, ils devront, pour la première fois, tenir compte du résultat des élections européennes. La nomination de ce candidat devra être approuvée par le nouveau Parlement : le Président de la Commission est, aux termes mêmes du traité, "élu" par le Parlement. Cela signifie que les électeurs ont un véritable droit de regard en ce qui concerne la personnalité qui sera placée à la tête du gouvernement de l'Union.

Cinq des treize partis politiques européens ont désigné un candidat pour succéder au président actuel de la Commission. Les candidats pour chaque parti sont les suivants :

  • Parti populaire européen (PPE) : Jean-Claude Juncker, ancien Premier ministre luxembourgeois et ancien Président de l'Eurogroupe ;
  • Parti socialiste européen (PSE) : Martin Schulz, actuel Président du Parlement européen ;
  • Libéraux et Démocrates : Guy Verhofstadt, ancien Premier ministre belge et actuel président du groupe libéral au Parlement européen ;
  • Verts :  le Français José Bové et l'Allemande Ska Keller ;
  • Gauche européenne :  Alexis Tsipras, président du parti grec Syriza.

La nouvelle majorité politique issue des élections élaborera également la législation européenne au cours des cinq prochaines années, dans des domaines allant du marché unique aux libertés civiles. Le Parlement - la seule institution de l'Union directement élue - constitue désormais l'un des rouages essentiels du système décisionnel européen et sa voix pèse du même poids que celle des gouvernements nationaux en ce qui concerne la quasi-totalité de la législation de l'Union.

(Source : Parlement européen)

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