En Franche-Comté, la filière viande est d'abord connue pour son porc

Publié le 07/10/2015 - 09:31
Mis à jour le 23/04/2019 - 17:13


Dans le pays de la saucisse de Morteau et de Montbéliard, impossible de passer à côté de la viande de porc. Et pourtant, les élevages porcins n’arrivent qu’en troisième position en Franche-Comté où prédomine l’élevage de bovins. Celui-ci restant toutefois principalement orienté vers la production de lait.

Avant d’arriver dans l’assiette

Avec 2.400 établissements et près de 5.100 emplois, la filière viande ne pèse pas beaucoup par rapport à la filière lait en région. Elle reste peu développée d’après le constat de l’Insee, dans sa dernière étude publiée en partenariat avec la Direction régionale de l’alimentation de l’agriculture et de la forêt (DRAAF). L'élevage représentant le gros de l'activité devant l'abattage (un peu plus d'une centaine d'emplois dans sept abattoirs en région), la transformation (un millier d'emplois) et la commercialisation.

Moins de deux vaches sur dix élevées pour la viande

En 2012, 2.200 exploitations agricoles élèvaient ainsi des animaux destinés à la production de viande (bœuf, porc, mouton…). Ce qui représente moins du quart des structures agricoles de la région.

C'est l'élevage bovin qui prédomine, bien qu’il soit davantage orienté vers la production de lait, avec 1700 exploitations dédiées à la viande dont 353 dans le Doubs. Une activité qui reste toutefois marginale puisque moins de deux vaches sur dix élevées en Franche-Comté sont spécifiquement destinées à la production de viande. Mais "l’élevage laitier participe aussi pour une part à la filière viande", comme le rappelle Stéphane Adrover chargé d’étude à l’Insee, "avec les vaches de réforme qui finissent leur vie en steak."

L'activité concentrée en Haute-Saône

Suivent les élevages ovins (413 exploitations comtoises), porcins (154), avicoles (67) et caprins (19). Mieux organisée et mieux intégrée en région, la production porcine est reconnue sous signe de qualité avec ses IGP. "Tous les acteurs qui en font partie interviennent localement de façon complémentaire, de l’élevage à la fabrication de produits finis". Elle reste toutefois minoritaire et "n'a rien de comparable avec celle de Bretagne par exemple."

L’élevage ovin, lui, aurait tendance à régresser de manière régulière et la production avicole, souvent de dimension modeste, serait essentiellement valorisée dans des circuits de proximité. Enfin, c'est évidemment dans le Doubs que l'on trouve le plus d'élevages porcins (74 exploitations contre une quarantaine en Haute-Saône et dans le Jura). Peu de données ont quant à elles été collectées sur l'élevage équin. L'abattoire d'Equevillon dans le Jura qui s'est tourné vers cette spécificité, assurerait cependant un quart des abattages équins en France. Un marché non négligeable qui serait surtout destiné à la consommation de nos voisins suisses.

L'Insee constate surtout que la filière viande se concentre en Haute-Saône. Le département génère un peu plus du tiers de l’activité régionale autour de 950 exploitations dont 841 dédiées aux bovins.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Economie

Suppression de l’aide à l’embauche sous contrats de professionnalisation

Le président de l'Union des entreprises de proximité (U2P) a rencontré hier, jeudi 18 avril 2024, la ministre du travail, de la santé et des solidarités, Catherine Vautrin, qui a fait part du projet de suppression générale de l'aide à l'embauche de salariés sous contrat de professionnalisation (600€), dès le 1er mai prochain.

Ligne des horlogers : des travaux d’ampleur jusqu’au mois d’octobre 2024

Depuis le 4 mars 2024, d’importants travaux sont engagés sur la ligne historique des horlogers. Cette dernière, qui s’étend sur 75 km, fête ses 140 ans. Au total, deux enveloppes de 50 millions d’euros ont été allouées pour le projet de modernisation. La fin des travaux est prévue le 31 octobre prochain…

Faute de neige, la station de Métabief déplore un manque à gagner de 3 millions d’euros cet hiver…

Face au manque cruel de neige sur la saison 2023-2024, la station de Métabief n’a pas pu faire le chiffre d’affaires espéré malgré la réactivité des équipes. La station a d’ailleurs dû fermer mi-février. Philippe Alpy, président du syndicat mixte du Mont d’Or, nous en parle…

Haut Conseil des finances publiques : le gouvernement n’a “pas les moyens” de réaliser des baisses d’impôts sèches

Pierre Moscovici, président du Haut Conseil des finances publiques (HCFP), a estimé mercredi 17 avril 2024 que le gouvernement "n'avait pas les moyens" au vu de l'état de ses finances publiques, de faire des "baisses d'impôts sèches", contrairement aux promesses de l'exécutif.

La CCI Saône Doubs encourage les entreprises locales à prendre des élèves secondes en stage

La Chambre des Commerces et de l'Industrie Saône - Doubs propose aux entreprises du territoire d'envoyer par le biais du site 1jeune1solution des offres de stage pour la période du 17 au 28 juin. Cette plateforme permet de répertorier les offres des entreprises, associations ou d'autres organismes où les élèves peuvent candidater.

Qui sont les travailleurs indépendants en Franche-Comté ?

Depuis novembre 2022, le nombre de travailleurs indépendants (TI) n’a cessé d’augmenter en Franche-Comté avec un rythme moins soutenu qu’en 2021, selon les dernières donnés de l'Urssaf Franche-Comté. La région compte désormais 59.500 indépendants dont 27.900 travailleurs indépendants classiques et 31.600 auto-entrepreneurs (AE).

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 4.08
partiellement nuageux
le 20/04 à 3h00
Vent
1.07 m/s
Pression
1020 hPa
Humidité
99 %