Entendus
"La reconnaissance du plancher de 39 heures et le déclenchement des heures supplémentaires à partir de ce plancher est un accord historique. Nous n'avons pas eu de progrès social depuis quatorze ans", a annoncé son président Patrick Pelloux.
Les urgentistes contestaient leurs conditions de travail et demandaient une semaine plafonnée à 48 heures, comme l'impose la législation européenne, la rémunération des heures supplémentaires au-delà de 39 heures, ainsi que l'harmonisation des rémunérations pour les gardes. Un dernier point sur lequel ils n'ont pas obtenu gain de cause cependant.
Mais l'essentiel est là . Le protocole d'accord obtenu à l'issue de la grève entrera en vigueur dès le 1er janvier. "Mais nous ne perturberons pas l'organisation des services", a assuré Patrick Pelloux, ajoutant que les modalités d'application seraient discutées pour que "progressivement, d'ici au 1er juillet", il soit "appliqué partout".