Fonction publique: François Sauvadet entame son tour de France en Haute-Saône

Publié le 22/07/2011 - 19:32
Mis à jour le 22/07/2011 - 19:32

Nommé depuis moins d’un mois, le ministre de la Fonction publique, François Sauvadet, a décidé de vérifier en province le bon déroulement de la réforme de l’Etat. Première étape ce vendredi à Vesoul.

Le tout nouveau ministre de la Fonction publique a fait son premier déplacement en province à Vesoul sur les terres d’Alain Joyandet avec lequel il a entrepris une longue marche dans les rues de la capitale haute-saônoise. Une visite non prévue dans le programme ministériel. Le député-maire UMP de Vesoul, éphémère secrétaire d’Etat à la Francophonie et à la Coopération, a-t-il profité de ce moment d’intimité entre anciens journalistes pour prodiguer des conseils permettant à François Sauvadet de rester ministre le plus longtemps possible ?

A la veille du week-end, le Bourguignon François Sauvadet est venu en voisin. Il a choisi Vesoul pour inaugurer une série de déplacements dans le pays. « J’irai sur le terrain tous les quinze jours », a promis le ministre de « plein exercice » qui a été contraint de longer une longue file d’attente dans les couloirs de la préfecture de Haute-Saône. « Vous êtes là depuis longtemps ? », demande-t-il à la trentaine de personnes en quête de cartes grises qui commencent à s’impatienter. « Trop longtemps ! », répond sèchement un homme qui dit attendre son tour depuis deux heures…

Une bonne leçon de terrain que François Sauvadet a bien géré en engageant le dialogue avec certains usagers avant de faire le tour de tous les bureaux pour saluer les agents. « J’ai noté beaucoup d’engagement de la part des fonctionnaires qui m’ont dit qu’ils resteront le temps qu’il faut pour servir tout le monde », dira-t-il aux journalistes plus tard. C’est bien pour prendre le pouls de la réorganisation de l’Etat que le ministre entreprend ses visites. Et quand on lui évoque le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux, il répond : « Oui, mais cela veut aussi dire qu’on en remplace un sur deux ».

Même si l’Office national des forêts (ONF) n’est pas directement de sa compétence, le récent suicide de l’un de ses agents en Haute-Saône a donné l’occasion à François Sauvadet de dire son implication dans la prévention des risques psycho-sociaux. 

« C’est un sujet à prendre au sérieux, mais je mets en garde ceux qui veulent en faire une affaire politique. Pas d’amalgame entre une réorganisation des services publics nécessaire et des drames personnels, je dis attention !», a-t-il insisté car « si l’on ne réforme pas, on court un risque majeur pour l’avenir ».

« Je serai le ministre qui fera avancer les dossiers », a martelé François Sauvadet en énumérant quelques uns des chantiers en cours. Outre la prévention du « mal être » des fonctionnaires, il a évoqué le projet de loi sur les conflits d’intérêts dans la vie publique, la lutte contre la précarité, le développement du télé-travail et la lutte pour l’égalité entre hommes et femmes.

Il revendique tellement une image de ministre au travail, « utile et pragmatique », qu’il élude la question de la présidentielle. Un ministre centriste d’un gouvernement Fillon-Sarkozy peut-il éventuellement soutenir un autre candidat que le président sortant ? « On n’est pas dans le temps des élections », répond l’un des fondateurs du Nouveau Centre. Tout juste précise-t-il : « Ce ne serait pas la mort du centre de ne pas avoir de candidat ».

 

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Politique

L’élu bisontin Kévin Bertagnoli dépose plainte pour “harcèlement” et “menaces de mort”

Le président du groupe Génération-s et adjoint en charge de la Démocratie participative et de la participation citoyenne à la Ville de Besançon, a décidé de porter plainte auprès du procureur de la République contre les auteurs de publications malveillantes survenues suite à son intervention lors du dernir conseil municipal de Besançon du 4 avril 2024.

Pancartes brandis par les élus RN en conseil régional : les réactions s’enchaînent…

+ Plainte du MRAP • Suite aux pancartes "Violeurs étrangers dehors" brandis par les élus du Rassemblent nationale en soutien au collectif Némésis durant le conseil régional du 11 avril 2024, les réactions s’enchainent… Pour rappel, Marie-Guite Dufay, la présidente de la Région, a indiqué son intention de porter plainte.

Un mot de vocabulaire nazi entendu en plein conseil régional Bourgogne Franche-Comté : l’élu regrette

+ Droit de réponse de Thomas Lutz • Jeudi 11 avril 2024, un membre du groupe Rassemblement national au conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, aurait employé une expression empruntée au vocabulaire nazi lors de l’Assemblée plénière qui se tenait à Dijon, est-il dénoncé dans un communiqué de presse de la Région.

Bourgogne-Franche-Comté : Marie-Guite Dufay veut porter plainte contre des élus RN après des pancartes anti-immigrés en plein conseil

Marie-Guite Dufay, la présidente socialiste du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté a annoncé jeudi 11 avril 2024 son intention de porter plainte pour "incitation à la haine" contre des élus du Rassemblement national qui ont brandi des pancartes anti-immigration en séance plénière.

”Violeurs étrangers dehors” : les élus du RN brandissent des pancartes en conseil régional de Bourgogne Franche-Comté

En soutien au collectif Némésis dont l’une des militantes avait brandi une pancarte ”Violeurs étrangers dehors” lors du Carnaval de Besançon le 7 avril, chacun des élus du Rassemblement national au ont, à leur tout, affiché cette même pancarte lors de l’assemblée plénière au conseil régional de Bourgogne Franche-Comté ce jeudi 11 avril.

À Besançon et Cussey-sur-l’Ognon, bientôt la création d’une zone agricole protégée : pourquoi ?

Jeudi 11 avril 2024, le projet de création d’une zone agricole protégée (Zap) à Besançon et Cussey-sur-l’Ognon sera soumis au vote des élus de Grand Besançon Métropole. Quels sont les objectifs ? Quel avenir pour ces zones ? François Presse, conseillère communautaire à Grand Besançon Métropole déléguée à l'Agriculture, nous explique.

Affaire de la maire d’Avallon : Marie-Guite Duffay appelle au respect de la présomption d’innocence

Dans un communiqué du 10 avril 2024, la présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté a réagi suite à la mise en examen et au placement en détention provisoire de la maire d’Avallon et conseillère régionale déléguée à la ruralité Jamilah Habsaoui. Si elle appelle au respect de la présomption d’innocence, Maire-Guite Dufay a également décidé de la suspension de la délégation régionale de l’élue et de l’écarter de son groupe politique.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 4.78
légère pluie
le 17/04 à 0h00
Vent
3.14 m/s
Pression
1014 hPa
Humidité
93 %