Frontaliers : Le conseiller d'Etat vaudois Pascal Broulis répond à Moscovici

Publié le 04/12/2013 - 16:10
Mis à jour le 04/12/2013 - 16:13

Mardi 3 décembre au soir, le conseiller d’Etat vaudois Pascal Broulis a vivement réagi aux critiques du ministre français de l’Economie et des Finances Pierre Moscovici après sa prise de position quant à la décision du canton de Vaud d’imposer à la source les travailleurs français qui habitent à plus d’une heure et demie de leur lieu de travail en Suisse. L’occasion de rappeler que la France doit à la Suisse presque un demi-milliard.

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double imposition

Selon RTS Info, Pascal Broulis "se dit navré et surpris après l'envoi fin novembre d'une lettre de protestation du socialiste français à Eveline Widmer-Schlumpf, mais défend la limite vaudoise des trois heures de trajet aller-retour".
 
"« Avant d'envoyer des lettres à Chère Eveline, il devrait peut-être payer ce qu'il doit à la Suisse ! », lance-t-il. Et Pascal Broulis de préciser que la France doit à la Suisse presque un demi-milliard sur l'impôt frontalier pour 2012 et 2013. C'est 80 millions pour le canton de Vaud sur 2012 et 700.000 francs rien que pour la commune de Pully, précise-t-il. "Je me suis demandé après cette lettre si la France a des problèmes budgétaires, pour lever l'impôt », ironise le conseiller d'Etat sans cacher ses sérieuses inquiétudes", peut-on lire sur le site de nos confrères suisses.
 
A propos de la lettre de Pierre Moscovici à son homologue Eveline Widmer-Schlumpf, lire notre article ci-dessous. 
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