Hollande à Besançon : « Rien n’arrêtera la vague du changement»

Publié le 10/04/2012 - 22:16
Mis à jour le 11/04/2012 - 10:12

Ils étaient entre 7 000 à 8000 personnes, selon les organisateurs, au meeting de François Hollande mardi soir à Besançon-Micropolis. Le record de fréquentation devant Mélenchon et Sarkozy qui ont réuni chacun environ 4000 personnes dans la capitale comtoise.

Après les interventions liminaires de Jean-Louis Fousseret, Marie-Guite Dufay, Claude Jeannerot, Jean-Pierre Chevènement et Pierre Moscovici, les supporters du candidat à l’Elysée n’en pouvaient plus d’attendre, même si quelques lapsus, comme celui du maire de Besançon « toutes les Françaises et les François », ont fait sourire et patienter la salle.

François Hollande, qui a passé l’après-midi à Besançon en visitant des jardins familiaux et en dédicaçant son livre, a affirmé sentir monter « une vague » en sa faveur prête à « submerger l'arrogance, la suffisance, l'outrance », de son rival Nicolas Sarkozy.

« Dimanche, il (M. Sarkozy) a annoncé dans un journal qu'il sentait monter la vague. Moi aussi je la sens monter la vague, la vague de l'indignation, la vague de l'exaspération, la vague de la colère, celle du peuple qui n'en peut plus », a lancé François Hollande.

« Cette vague, elle monte depuis cinq ans, d'année en année. Nous l'avons vu progresser de scrutin en scrutin - municipales de 2008, régionales de 2010 cantonales de 2011 », a-t-il ajouté.

« Elle s'est transformée au fil des mois, non pas pour une vague de rejet mais pour une vague d'espérance, la vague d'une nation qui se relève, d'un peuple qui se redresse, d'un sursaut qui s'opère. Eh bien, c'est cette vague-là qui submergera l'arrogance, la suffisance, l'outrance ! », a proclamé le candidat PS.

« Mais patience, il reste 12 jours pour convaincre, 12 jours pour nous mobiliser, pour être le plus haut possible le 22 avril » et pour « vaincre le 6 mai ». « C'est la vague du changement » et « rien, rien ne pourra l'arrêter ! », a-t-il assuré.

Devant une salle surchauffée, au sens propre et au sens figuré, dans laquelle sa compagne Valérie Trierweiler a pris place entre Jean-Louis Fousseret et Pierre Moscovici, François Hollande a rappelé qu’avec Jean-Pierre Chevènement il voulait « le rassemblement de la gauche ». Ce dernier lui a bien rendu en saluant un candidat socialiste ayant "une vraie vision d'homme d'Etat », soulignant (trop longuement au goût de certains participants) son engagement à "réviser le traité mortifère" européen sur les disciplines budgétaires.

 

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