"Il se présentait comme travaillant pour la gendarmerie et leur faisait la morale. Il les mettait en garde contre les risques qu'elles prenaient en courant seules dans les bois", a expliqué l'adjudant-chef Michel Aragon, de la brigade de gendarmerie de Renage, confirmant une information du Dauphiné Libéré.
Cagoulé et parfois armé d'un pistolet à billes, le jeune homme surgissait devant les joggeuses, âgées de 20 à 60 ans, a-t-il dit, précisant que ces "agressions" avaient eu lieu à au moins quatre reprises en avril et en juin sur les communes de Saint-Cassien et Charnècles, à une trentaine de kilomètres au nord-ouest de Grenoble (Isère).
Le 9 juin dernier, le jeune agriculteur est toutefois allé plus loin, demandant à une joggeuse de baisser son pantalon. Cette dernière éclate alors en sanglots. "D'agressif à menaçant, il est devenu alors rassurant et a tenté de la calmer", a raconté le gendarme. Le jeune homme enlève même sa cagoule, ce qui permettra à la gendarmerie de constituer un portrait-robot. "Il n'y a jamais eu de contact physique avec les victimes", a souligné le gendarme.
Placé en garde à vue dimanche en fin d'après-midi, le jeune homme a été remis en liberté lundi, mais devrait subir une expertise psychiatrique, selon le parquet.
(source : AFP)