La faculté des lettres "en lutte" à Besançon

Publié le 11/12/2014 - 12:34
Mis à jour le 11/12/2014 - 12:34

Dans le cadre d’un appel à la journée nationale d’action du 11 décembre pour l’enseignement supérieur et la recherche (ESR) ce jeudi 11 décembre 2014, un rassemblement s’est déroulé à la faculté des lettres de Besançon. Motif : l’annonce du gel de 11 postes à l’université de Franche-Comté, dont 7 en SLHS.

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"Nous nous rassemblons aujourd'hui pour la défense de l'enseignement supérieur et de la recherche qui est menacée par la coupe budgétaire du gouvernement" explique Oscar Frean, enseignant chercheur (Ferc CGT) à la faculté des lettres. "Ça avait déjà commencé avec le gouvernement Sarkozy, et ça s'est accentué sous Hollande. Nous avons de moins en moins de moyens financiers et matériels pour assurer nos missions dans l'enseignement et la recherche et permettre aux étudiants d'accéder à une formation de qualité" poursuit-il. 

"Ça touche toutes les universités" 

Oscar Frean assure que "la suppression de postes touche toutes les disciplines et toutes les universités de France, en particulier la faculté des lettres. Tout cela entraîne des suppressions de formations, soit nous sommes obligés d'assurer des formations en heures supplémentaires et ça nous empêche de faire de la recherche pour nourrir l'enseignement." 

Les syndicats appréhendent la fusion de la Bourgogne et de la Franche-Comté 

Les syndicats des étudiants et des enseignants sont d'accord pour dire que "la précarité s'installe de plus en plus à l'université y compris à Besançon". Selon eux, le processus de rapprochement de la Bourgogne et de la Franche-Comté n'est pas une bonne chose pour améliorer les conditions des enseignants et des étudiants.

Oscar Frean souligne qu'il y a un "paradoxe" dans cette fusion régionale : "le gouvernement a annoncé des créations de postes pour la structure BFC alors qu'en même temps, il annonce le gel de postes et la suppression de certains dans les universités." L'enseignant chercheur en déduit que "l'État est en train de supprimer à la base pour en créer dans cette nouvelle structure qui est encore flou".

Selon lui, "la fusion va créer un grand espace et une nouvelle structure beaucoup plus éloignée du terrain tandis que l'enseignement supérieur et la recherche est un service public de proximité". Oscar Fran ajoute que "Dans un rayon plus grand, des étudiants auront plus de difficultés à accéder à l'université". 

Enfin, il précise que "Si on envoie les étudiants à Dijon, c'est plus compliqué. Il ne faut pas oublier non plus que l'université de Franche-Comté a un taux d'étudiants boursier très important. Ils ont de plus en plus de difficultés à accéder à la formation. Ils risquent d'être pénalisés et de ne pas pouvoir poursuivre leurs études."

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