La Fnaut Franche-Comté dénonce la concurrence du transport aérien

Publié le 26/04/2013 - 11:20
Mis à jour le 15/04/2019 - 11:52

L’aéroport de Dole-Tavaux continue de faire couler de l’encre. Dans un communiqué, la Fédération des associations d’usagers des transports de Franche-Comté rappelle son opposition au transport aérien de courte distance, lorsque celui-ci est en concurrence directe avec le rail. C’est d’ailleurs l’avis des jeunes écologistes de Franche-Comté qui appellent à une manifestation ce samedi 27 avril à Tavaux « contre le développement de nouvelles lignes à l’aéroport de Dole.

 ©
©

Avion ou train ?

En cause principalement, les deux liaisons aériennes aller-retour subventionnées entre les aéroports de Dole-Tavaux et Paris-Orly. "La Fnaut Franche-Comté à dénoncé avec stupeur et indignation, ce mauvais coup porté au transport ferroviaire pouvant mettre en difficulté par une concurrence frontale la pérennité des liaisons TGV Lyria Paris-La Suisse passant par notre région", nous explique t-on.

Si ces liaisons sont pour le moment en stand-by, faute d'obtention de créneaux horaires pour se poser à Paris-Orly, la Fnaut insiste sur le fait que, pour ne pas être en concurrence avec le transport collectif terrestre, "l'avion doit payer ses coûts externes".

"Aujourd'hui, le prix du carburant représente 33 à 35% du prix du billet pour les compagnies à bas coût sur les vols ''court et moyen courrier''. Si le kérosène était taxé comme le gazole, son prix doublerait et par suite le prix du billet augmenterait de 30 %", précise la Fédération.
Pour un aller Dole- Paris, le prix du billet (annoncé à 80 €) serait donc majoré hors subventions de 24 €, le portant à 104 € ; ce qui le rendrait moins attractif par rapport au prix d'un billet TGV de 1ère classe.

Pas défavorable aux vols long courrier

La Fnaut Franche-Comté ne se dit toutefois pas défavorable à l'utilisation des transports aériens long courrier, voir moyen courrier, "à condition que ces derniers ne soient pas en concurrence directe avec le rail et non subventionnés." Et d'ajouter : "L'aéroport de Dole-Tavaux existe -compte tenu de ce qu'il a coûté aux contribuables depuis des années-, utilisons le pour des charters longs courriers, mais cessons définitivement tout investissement de capacité."

Elle demande ainsi la suppression des subventions directes ou indirectes aux compagnies à bas coût et préconise dans un premier temps, une taxation du prix du billet d'avion en concurrence frontale avec le TGV.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Transports

Neutralisations de voies et fermetures de nuit, les Mercureaux bientôt impactés par des travaux…

Du lundi 15 avril au vendredi 14 juin 2024, la Direction interdépartementale des Routes Est (DIR Est), pour le compte de l’État, va procéder au remplacement des caméras DAI (détection automatique d’incident) qui équipent les tunnels de la RN57-Voie des Mercureaux à hauteur de Besançon (25). Ces travaux entraîneront des neutralisations de voies et des fermetures de la voie des Mercureaux dans un ou deux sens de circulation selon les phases de travaux.

Problèmes de stationnement du personnel du CHU : un syndicat ouvre le parking de la direction à tous

À 6 heures du matin mercredi 10 avril 2024, des membres du syndicat Sud Santé Sociaux du CHU de Besançon ont ouvert les parkings de la direction entourant le bâtiment blanc à tous les personnels de l’établissement hospitalier. ”Se garer au CHU, c’est dur pout tout le monde, les privilèges, ça suffit !” selon le syndicat.

Cluse-et-Mijoux : la route dans le sens France-Suisse sera fermée pendant plus de trois mois

Coût total : 3,8 M€ HT • Des travaux seront entrepris à partir du 13 mai 2024 afin de rénover le réseau d'eau potable. Ces derniers engageront donc la neutralisation d’une voie dans le sens France-Suisse au niveau de la Cluse-et-Mijoux… (et les deux voies du 24 juin au 14 juillet). Pour rappel, une pétition avait été lancée afin de demander notamment à ce que les travaux soient effectués de nuit. Une solution "impossible sur la partie terrassement", nous précise-t-on.

Mobilité à Besançon : “il faut accepter de réduire les performances de la voiture en ville”

En préambule de la conférence "Comment mieux se déplacer demain ? Quelle mobilité dans le Grand Besançon ? "qu’il a présenté mardi 2 avril 2024 à 18h30 au laboratoire Théma de Besançon, Frédéric Héran, économiste des transports et urbanistes à l’université de Lille, a accepté de revenir sur quelques-uns des enjeux de la mobilité en ville lors d’une conférence de presse ce mardi dans les locaux d’Hôphophop. 

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 3.14
légère pluie
le 18/04 à 3h00
Vent
2 m/s
Pression
1015 hPa
Humidité
93 %