Chronostar "Nous n'avons même pas à nous battre pour aller chercher les athlètes"

Publié le 15/06/2013 - 10:59
Mis à jour le 15/06/2013 - 11:15

Plus important rendez-vous de l’Est de la France derrière Nancy, le meeting Chronostar de Besançon a beau en être seulement à sa troisième édition, son plateau, avec notamment le champion olympique Renaud Lavillenie, éveillera les papilles samedi au stade Léo-Lagrange.

C’est le jour J !

Samedi, du côté du stade Léo-Lagrange, les paillettes seront de sortie. À la plus grande joie des amoureux (et même des curieux) de l’athlétisme. Le meeting Chronostar de Besançon, qui sort tout juste de la couveuse, a bien grandi et devrait attirer 3.000 personnes. Le Maire de Besançon, Jean-Louis Fousseret, qui entretient des relations privilégiées avec le président de la Fédération française Bernard Amsalem et le Bisontin de DTN Ghani Yalouz, a réussi son pari avec une réunion qui soulèvera encore l’enthousiasme, pour la troisième édition ce samedi, à partir de 17 h. 

Des "stars" de l'athlétisme 

Muriel Hurtis, Antoinette Nana Djimou, mais surtout Renard Lavillenie, le perchiste champion olympique…, le plateau bisontin, avec d’excellents Français et une présence internationale, sera royal.Viennent de s'ajouter Ladji Doucouré sur 110m haies et Teddy Tamgho au Triple saut. 

Le point avec Christian Houtmann, le président du DSA, le club bisontin organisateur.

 maCommune.info : Président, quelles sont les bases du succès pour votre meeting Chronostar, pourtant tout jeune ?

 Christian Houtmann : "C’est vrai que, là où l’on se rend compte que le meeting prend de l’ampleur, c’est que, cette année, nous n’avons même pas eu à nous battre pour aller chercher les athlètes. Ils se proposent tout seuls. Ça fait plaisir…"

La machine est-elle lancée ?

Oui, elle est lancée. Peut-être aussi parce que la date du meeting est bonne. En ce moment, il n’y a pas grand-chose, alors les athlètes viennent d’autant plus. Pour les internationaux, c’est une bonne chose. Christophe Lemaître, Christine Arron, Leslie Djhone, puis cette année Renaud Lavillenie ou également Muriel Hurtis, vous avez trouvé votre marque de fabrique…(Il sourit). Ce sont des négociations, oui, car ces athlètes ne viennent pas gratuitement. On a un budget, et il faut faire avec. Lavillenie sera là et il sautera.

Vous parliez du budget. Combien faut-il réunir pour organiser un tel meeting ?

Le budget est conséquent. Mais par rapport aux grands meetings, cela n’a rien à voir. On est sur un budget de 160 000€. 

"On est déjà à la limite"

Qu’est-ce qui coûte le plus cher ?

Le plateau, clairement. En fonction de la notoriété des athlètes ou des groupes d’entraînement. Mais il y a aussi l’accueil général qui fait que les gens reviennent. Les huit premiers sont quand même nourris, blanchis et logés. On va les chercher à Genève, on les ramène le lendemain. Ce n’est pas rien.

Y a-t-il une volonté d’aller encore plus loin, pour atteindre le rang Premium en meeting ?

Ça ne dépendra plus de nous. On a un gros partenariat privé, plus l’aide importante du Maire qui a réuni des entreprises. Nous, en tant que seul club DSA, nous ne sommes pas en mesure d’attirer toutes ces sociétés, à moins de payer une personne uniquement pour faire ça. Mais la chose n’est pas d’actualité, car le stade ne s’y prête déjà pas. Là, avec la tribune VIP, celle montée derrière la ligne droite du 100 m, on est déjà à la limite.

Le DSA peut-il escompter des retombées après un tel événement ?

On n’a pas le droit de faire de bénéfices, donc non. Après, sportivement honnêtement, cela n’a pas drainé davantage de licenciés. On ne sait pas, peut-être qu’avec la venue de Lavillenie, on aura plein de petits perchistes en septembre. Mais le premier but, c’est de faire venir le plus de monde possible. Ce qui devrait être le cas samedi.

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