La mère soupçonnée d'avoir tué ses deux enfants en garde à vue

Publié le 24/05/2013 - 17:16
Mis à jour le 25/05/2013 - 10:09

La mère de 26 ans soupçonnée d’avoir assassiné ses deux enfants, retrouvés noyés dans son appartement le 15 mai 2013  à Ronchamp en Haute-Saône est sortie de l’hôpital psychiatrique et a été placée en garde à vue ce vendredi 24 mai. Elle devrait-être présentée ce samedi au pôle de l’instruction de Besançon en vue d’une mise en examen.

 ©
©

infanticide

D'après les expertises psychiatriques, cette jeune femme de 26 ans ne souffrait d'aucune altération du discernement au moment des faits et était parfaitement responsable de ses actes, a indiqué à l'AFP le procureur de la République à Vesoul, Jean-François Parietti.

Le procureur a précisé qu'il ouvrirait une information judiciaire pour assassinat. Il estime qu'il existe des "indices révélateurs" permettant de retenir la préméditation, sans donner plus de détails. La jeune femme, en cours d'audition vendredi après-midi, devrait être présentée samedi au pôle de l'instruction de Besançon en vue d'une mise en examen, a-t-il ajouté.

Drame familial sur fond de séparation

D'après les premiers éléments de l'enquête, la jeune femme n'aurait pas supporté sa séparation avec le père des enfants et aurait cherché à se venger. Mercredi 15 mai, elle avait appelé elle-même la gendarmerie pour s'accuser d'avoir noyé ses deux enfants dans son appartement à Ronchamp. Dans la baignoire, les gendarmes avaient découvert les corps d'une fillette de deux ans et demi et d'un petit garçon de huit mois. 

L'autopsie a confirmé que les enfants étaient décédé par noyade et qu'ils ne portaient pas de marques de coups. La mère avait été hospitalisée d'office, son état de santé ne lui permettant pas alors d'être entendue par les enquêteurs.

Elle vivait seule avec ses deux enfants et ne travaillait pas, se consacrant entièrement à leur éducation. La famille n'était connue ni des services sociaux, ni des services de justice et aucune suspicion de maltraitance n'avait été relevée avant le crime, avait indiqué le procureur le lendemain des faits.

(avec AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Faits Divers

Besançon et Montbéliard : 4.500 personnes et 3.500 véhicules contrôlés en 5 jours

Du 8 au 12 avril 2024, une opération "Place Nette" de grande ampleur s’est déroulée dans le département du Doubs. Réalisée en étroite coordination avec les procureurs de Besançon et de Montbéliard, cette action "coup de poing" s’inscrit dans le cadre des actions de lutte contre la délinquance liée aux trafics de stupéfiants, à l’économie souterraine et au proxénétisme voulues par le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer et le Garde des Sceaux. L'heure est au bilan...

Un mot de vocabulaire nazi entendu en plein conseil régional Bourgogne Franche-Comté : l’élu regrette

+ Droit de réponse de Thomas Lutz • Jeudi 11 avril 2024, un membre du groupe Rassemblement national au conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, aurait employé une expression empruntée au vocabulaire nazi lors de l’Assemblée plénière qui se tenait à Dijon, est-il dénoncé dans un communiqué de presse de la Région.

Affaire de la maire d’Avallon : Marie-Guite Duffay appelle au respect de la présomption d’innocence

Dans un communiqué du 10 avril 2024, la présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté a réagi suite à la mise en examen et au placement en détention provisoire de la maire d’Avallon et conseillère régionale déléguée à la ruralité Jamilah Habsaoui. Si elle appelle au respect de la présomption d’innocence, Maire-Guite Dufay a également décidé de la suspension de la délégation régionale de l’élue et de l’écarter de son groupe politique.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 7.37
légère pluie
le 16/04 à 18h00
Vent
3.77 m/s
Pression
1014 hPa
Humidité
86 %