Sous observation
Placée en redressement judiciaire en juillet dernier, la structure est arrivée au terme de sa période d’observation de six mois. Elle devait donc être fixée aujourd’hui sur son avenir lors d’une nouvelle audience au tribunal.
C’est finalement vers une prolongation de sa période d’observation qu’elle se dirigerait. "C’est ce que le procureur et le ministère publique ont proposé", expliquait en sortant Olivier Grimaître du syndicat CGT, représentant les salariés. La décision a été mise en délibéré jusqu’au 8 janvier.
Déjà 8 suppressions de postes
La mission locale du Grand Besançon, qui favorise l’insertion professionnelle d’un peu plus de 4300 jeunes, devrait donc pouvoir souffler à nouveau durant six mois. Mais rien n’est gagné. "Le budget prévisionnel de 2013 reste extrêmement fragile", souligne Olivier Grimaître.
À cela s’ajoutent les 8 suppressions de postes (dont 4 départs volontaires selon la présidente de la structure, Annie Ménétrier) et la fin du versement de 93 euros par mois en chèques déjeuners pour tous les salariés. Des mesures prises dans le cadre du plan de redressement judiciaire. "Les départs sont forcément douloureux, c’est un drame humain."
Les salariés attendent aujourd’hui de nouvelles subventions. "L’Etat dit que la priorité est à la jeunesse, on aimerait bien en voir la traduction aujourd’hui !"