La "peinture vivante" selon Eponine Saint-Hillier

Publié le 20/10/2013 - 10:38
Mis à jour le 20/10/2013 - 10:41

Eponine Saint-Hillier est une artiste bisontine qui expose actuellement ses oeuvres à la Biennale des arts plastiques qui se déroule depuis le 18 et jusqu’au 21 octobre à Micropolis. Après avoir voyagé en Polynésie et à la Réunion, elle revient dans sa région et y expose des photographies de peintures sur des corps. N’utilisez pas « body painting », l’artiste préfère les termes « peinture vivante »…

maCommune : Où avez-vous appris à peindre ? 

Eponine Saint Hillier : Je peins depuis toute petite. Ma mère est italienne est peignait elle-même avec des peintres italiens. Toutes mes vacances en italie, ont été bercées par l'odeur de térébenthine. Ma mère gardait des galeries et peignait dans des ateliers. Je peignais donc en parallèle pour m'amuser.

MC : Depuis quand faites-vous de la "peinture vivante" ?

ESH : Ce n est pas mon activité principale, je peins des toiles à l'huile principalement. Toute ma production 2013 étant actuellement en expo dans une galerie à Miami. L'idee m est venue cette été, c est tout neuf.

MC : Comment vous est venue cette idée ?

ESH : Grace aux travaux d'une peintre américaine : Alexa Meade est certainement l’artiste qui a le plus influencée mon travail au cour de cette année 2013. Sa création de peintures vivantes m’a donné l’envie de poursuivre mon travail sur la transformation des corps en donnant à ce dernier une nouvelle impulsion. Mais je n'ai ni la même démarche, ni la même façon de peindre. Puis bien avant le travail de Klein.

MC : Que peignez-vous sur les corps ?

ESH : Surtout rien, je peins le corps, je ne représente rien. 

MC : Qu'est-ce que vous aimez dans cet art ?

ESH : J'aime bluffer le public. Que les gens s'arrêtent et s'interrogent  sur ce que c'est. Très peu de gens comprennent du premier coup.

La peinture sur corps est l’une des formes les plus primitives de la peinture, une expression plastique utilisée par nos ancêtres. Les pigments, les couleurs leurs permettaient un changement d’identité. Le sujet peint devient un autre et cet autre prend une dimension nouvelle.

MC : Quels sont vos projets ?

ESH : Les photos seront envoyées à New York dans une galerie en juin 2014.

Retrouvez les oeuvres d'Eponine Saint-Hillier jusqu'au 21 octobre à la Biennale des arts plastiques à Micropolis.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Culture

Musée d’Arts et du Temps : “Nous sommes inquiets pour la santé des agents” (intersyndicale)

Emmanuelle Monnin pour le syndicat Sud CT 25, accompagnée de Sophie Caron, pour Force ouvrière a indiqué "être inquiète" pour les agents, notamment suite à des problèmes de management de la part de Laurence Madeline, la directrice des musées d’arts et du Temps. L’intersyndicale lance également un appel à la maire de Besançon…

Une manifestation contre la répression des free party à Besançon

Suite à une initiative nationale lancée par le compte Instagram ”Tekno anti-répression”, le collectif Franche-Comtek appelle à manifester dans les rues de Besançon samedi 13 avril 2024. Objectif : protester contre ”la politique répressive que mène l’Etat à l’encontre des free party depuis plus de 30 ans et plus particulièrement ces cinq dernières années.”

La Citadelle de Besançon met la biodiversité à l’honneur…

Pour mettre en lumière les projets de conservation d’espèces précieuses soutenus par l’équipe du parc zoologique, le muséum organise à la Citadelle de Besançon du 16 avril au 29 mai 2024 une saison de sensibilisation, le "Printemps de la biodiversité". Sept après-midi seront ainsi dédiées à la découverte d’espèces fascinantes, de leurs environnements fragilisés et des actions mises en œuvre pour leur protection. 

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 9.3
légère pluie
le 19/04 à 15h00
Vent
5.5 m/s
Pression
1016 hPa
Humidité
73 %