La réforme territoriale au menu d'un échange entre Rebsamen et les élus

Publié le 15/02/2015 - 20:43
Mis à jour le 18/04/2019 - 11:01

Le ministre du Travail François Rebsamen, en visite à Besançon vendredi 13 février 2015, s’est entretenu avec les élus francs-comtois et bourguignon sur les enjeux partagés de la réforme territoriale.

 ©
©

Jean-Louis Fousseret, maire de Besançon, Marie-Guite Dufay, présidente de la région Franche-Comté, Claude Jeannerot, président du département du  Doubs et Alain Millot, maire de Dijon, se sont rencontrés à l'Hôtel de Ville en marge de la visite du ministre sur la sécurisation des parcours professionnels et l'accompagnement global des demandeurs d'emploi.

Ils ont unanimement affiché leur "volonté de travailler dans la complémentarité, sur le principe du gagnant gagnant pour l'ensemble du territoire et les villes de Dijon et Besançon".?"La fusion des régions Bourgogne et Franche-Comté devra par conséquent se traduire par le maintien des emplois publics présents à Besançon et à Dijon ainsi que par la mise en place d’un dispositif global équilibré, clef de voûte de la réussite de ce projet", a indiqué la mairie de Besançon dans un communiqué.??Cette rencontre a également permis d’insister "sur leur vision commune de la future grande région, résolument tournée vers la construction d’un avenir prometteur grâce à la valorisation de ses nombreux atouts", ajoute le communiqué.

"Le fort potentiel de ces territoires conjugués à la mise en œuvre de collaborations, dans tous les domaines, constitueront la source du développement, de l’attractivité et du rayonnement de cette future grande région au bénéfice de ses habitants", estime la mairie.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

fusion des régions

Fusion des régions Bourgogne Franche-Comté : “un résultat perdant-perdant” selon Alain Joyandet

Dans un communiqué du 7 décembre 2020, le président de la commission des Finances de la région Bourgogne Franche-Comté livre les résultats de son analyse de la gestion financière de la région au cours du mandat qui s’achèvera en 2021. Pour lui, la fusion des deux régions est « perdant-perdant » tandis que l’objectif était de réaliser une opération « gagnant-gagnant ».

Fusion Bourgogne-Franche-Comté : les dépenses de fonctionnement ont augmenté de 2,2 % entre 2015 et 2018

Trois régions sur treize ont réduit leurs dépenses de fonctionnement après la réforme territoriale de la fusion des régions. En Bourgogne Franche-Comté, les dépenses de fonctionnement – à périmètre constant – ont augmenté de 2,2 % entre 2015 et 2018.

Édouard Philippe confirme (bien) que le siège du Crous est à Besançon

Après les soubresauts de l’automne suite au mécontentement de Dijon de ne pas accueillir le siège du centre régional des œuvres universitaires et scolaires (Crous), le Premier ministre a bien confirmé dans un courrier au sénateur Jacques Grosperrin que le siège du Crous reste bisontin.  

Réforme territoriale : le coup de gueule de Gérard Quété, maire de Vuillafans

A la veille de la visite de la secrétaire d’État en charge des collectivités territoriales en Bourgogne Franche-Comté pour parler de la fusion des régions et de la réforme territoriale, nous avons reçu du maire de Vuillafans (village de 800 habitants de la vallée de la Loue) cette prise de position sans ambiguïté aucune concernant les communes de la réforme territoriale en cours et de son impact sur les communes.

Réforme territoriale : Jean-François Longeot “inquiet” pour les territoires ruraux

S’étant opposé contre l’adoption définitive de la Proposition de la loi NOTRe (Nouvelle organisation territoriale de la République) le 16 juillet dernier, le sénateur du Doubs Jean-François Longeot a été reçu le 23 août 2016 au ministère de l’aménagement du territoire pour défendre l’avenir du monde rural.

Réforme territoriale en Bourgogne Franche-Comté : “Elle s’appliquera. Alors autant l’accompagner !”

« Il n’y a pas pour nous les mêmes enjeux politiques, de politique politicienne, comme il peut y en avoir pour le Grand Besançon ». Emmanuel Spadetto, maire de Mondon (près de Baume-les-Dames) dans le Doubs, plante ainsi le décor de la réforme territoriale dans ce coin de Franche-Comté.