L'agresseur du contrôleur mis en examen pour tentative de meurtre

Publié le 08/10/2011 - 13:45
Mis à jour le 08/10/2011 - 13:45

L’homme de 27 ans suspecté d’avoir grièvement blessé à coups de couteau un contrôleur SNCF jeudi dans le train Lyon-Strasbourg dans le Doubs, a été mis en examen pour tentative d’homicide volontaire aggravé ce samedi par un juge d’instruction de Besançon. On saura dans l’après-midi s’il est incarcéré.

Le suspect, qui avait des antécédents judiciaires et psychiatriques, a affirmé ne se souvenir de rien. Il a grièvement blessé un contrôleur, qui était toujours samedi matin dans un état stationnaire après avoir été opéré à l'hôpital de Besançon.

Le jeune homme de 27 ans devait être présenté samedi midi à un juge des libertés et de la détention qui allait statuer sur son éventuelle incarcération.

Cette agression a provoqué jeudi et vendredi d'importantes perturbations sur tout le réseau SNCF, de nombreux collègues du contrôleur ayant exercé leur droit de retrait. Le trafic était toutefois presque revenu à la normale samedi midi.

Le suspect, célibataire, sans enfant et sans profession, est originaire de Mulhouse. Après 48 heures de garde à vue il a été présenté samedi matin à un juge d'instruction qui l'a mis en examen pour "tentative d'homicide volontaire aggravé".

L'agresseur présumé est "un garçon qui a des précédents judiciaires, qui a été condamné à quelques reprises, qui a été incarcéré à quelques reprises et qui a fait aussi des séjours brefs en hôpital psychiatrique", avait précisé vendredi le procureur de Besançon Alain Saffar.

Au moment de son interpellation, jeudi matin, il avait en outre été contrôlé à 0,20 mg d'alcool par litre d'air expiré, soit 0,40 g par litre de sang. Des analyses sont en cours pour déterminer s'il était sous l'emprise de stupéfiants.

Il a été examiné vendredi à Besançon par un expert psychiatre qui a conclu que le jeune homme présentait certes des "troubles certains, des défauts de contrôle de ses pulsions et de ses actes", mais que son état était "compatible avec la garde à vue et une éventuelle incarcération".

Sa victime, Bernard Mortellier, 54 ans, était toujours samedi matin dans un "état stationnaire".

"Même s'il est dans un état stabilisé il faut rester prudent, les médecins ne disent pas qu'il est complètement et définitivement tiré d'affaire", a toutefois souligné M. Saffar.

Aucun organe vital n'a été touché, mais le contrôleur souffre d'un hémopneumothorax et "présente dix plaies dont trois qui sont plus sérieuses et plus sévères que les autres", avait encore dit le procureur de Besançon vendredi.

 

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

L’élu bisontin Kévin Bertagnoli dépose plainte pour “harcèlement” et “menaces de mort”

Le président du groupe Génération-s et adjoint en charge de la Démocratie participative et de la participation citoyenne à la Ville de Besançon, a décidé de porter plainte auprès du procureur de la République contre les auteurs de publications malveillantes survenues suite à son intervention lors du dernir conseil municipal de Besançon du 4 avril 2024.

Éco-quartier : le tribunal administratif rejette le recours introduit par Les Jardins des Vaîtes

L’association demandait l’annulation de la décision par laquelle la présidente de Grand Besançon Métropole a refusé d’inscrire à l’ordre du jour du conseil communautaire l’abrogation partielle du plan local d’urbanisme de la commune de Besançon, a-t-on appris jeudi 11 avril 2024.

Maltraitance animale dénoncée par L214 : un employé d’abattoir condamné à du sursis dans l’Yonne

Un employé d'un élevage de porcs de l'Yonne a été condamné jeudi 11 avril 2024 à 1.000 euros d'amende avec sursis pour "mauvais traitement envers un animal" après la dénonciation par l'association L214 de "sévices" incluant l'agonie d'une truie assommée à coups de masse.

Daval : le procureur requiert la relaxe pour les faits de dénonciation calomnieuse

Lors du procès pour dénonciation calomnieuse de Jonathan Daval, qui purge actuellement une peine de prison de 25 ans de prison pour le meurtre de son épouse Alexia en 2017, à l’encontre de son ancienne belle-famille, le procureur de la république Étienne Manteaux a finalement requis la relaxe mercredi 10 avril 2024 au tribunal correctionnel de Besançon. 

Renforts pour la justice : combien de recrutements supplémentaires pour Besançon d’ici 2027 ?

Éric Dupond-Moretti, garde des Sceaux et ministre de la Justice, s’est rendu au tribunal judiciaire d’Annecy le 28 mars 2024 pour dévoiler la répartition des effectifs supplémentaires au sein de chaque cour d’appel et de chaque tribunal judiciaire. À Besançon, 21 effectifs supplémentaires sont prévus entre le tribunal judiciaire et la cour d'appel.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 5.19
légère pluie
le 16/04 à 9h00
Vent
5.42 m/s
Pression
1016 hPa
Humidité
90 %