Le chiffre du mois de l’Insee
Avec 31 % de logements construits avant 1946 en Bourgogne-Franche-Comté, la rénovation énergétique des bâtiments anciens constitue un réel enjeu de développement durable pour notre territoire. Aujourd’hui, de nouvelles technologies de chauffage moins énergivores et de meilleures techniques d'isolation permettent de réduire la facture énergétique des ménages. En particulier, les populations les plus fragiles sont souvent exposées à la vulnérabilité énergétique. C’est notamment le cas des personnes âgées. En Franche-Comté, 11 % des habitants de plus de 75 ans vivent dans d’anciennes maisons souvent mal isolées. Cette part monte même à 21 % en Haute-Saône.
Le bois, très utilisé en Haute-Saône, souvent caractéristique de logements anciens
Part de la population dont l’habitation est principalement chauffée au bois (en %)
Source : Insee, Recensement de la population 2014
Si les Jurassiens ont un usage mixte des différents modes de chauffage, les Doubistes utilisent un peu plus l’électricité, avec 17 % d’habitants pour lesquels il s’agit du premier combustible contre 14 % pour les autres Francs-Comtois. Les Terrifortains se chauffent davantage au gaz de ville (47 % contre 27 %), leur département étant plus densément peuplé. Les Haut-Saônois privilégient le bois (43 % contre 25 %). Dans les communes frontalières enfin, on utilise généralement le fioul.
Trois petits villages toutefois font figure d’exception : à Burnevilliers, Montivernage et Montmarlon, on ne se chauffe quasiment qu’au bois !
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- Sur le même sujet : https://www.insee.fr/fr/statistiques/