Elle avait été victime en 1995 d'un arrêt cardio-vasculaire provoqué par une embolie amniotique après avoir absorbé un traitement médicamenteux. L'éloignement de sa chambre, son lit difficile à déplacer et l'absence d'oxygène dans la pièce avaient ralenti l'action du personnel soignant.
Le tribunal correctionnel a estimé que "les mesures nécessaires pour palier tout incident médical de patient se trouvant dans une chambre éloignée du bloc opératoire n'ont pas été prise". En avril 2001, le tribunal administratif de Besançon avait déjà condamné le CHU à verser une indemnité à la patiente.