Le principe de ce nouveau centre : de la coopération, sans réelle infrastructure nouvelle, outre un standard téléphonique qui se chargera de guider les patients dans ce nouveau système.
Un parcours accéléré
"Les services existaient déjà, mais ils sont désormais mutualisés pour que le traitement soit optimisé" explique le docteur Kleinclauss, chef du service radiologie et andrologie. "Concrètement, l'information étant centralisée, cela se traduit par un parcours accéléré. Depuis l'arrivée du patient dans le centre jusqu' à sa transition entre les services" continue-t-il.
26 médecins de 13 services différents
"Les" services, car le docteur Kleinclauss sait qu'un cancer demande l'avis et l'action de nombreux professionnels de santé. Au total, ce sont 26 médecins (et aides-soignants) provenant de 13 disciplines différentes qui sont mobilisés conjointement pour le traitement des patients.
"Ainsi, les malades ont directement accès aux différentes thérapies possibles, présentées par les médecins concernés dans un même cabinet" détaille-t-il. Sans oublier de mentionner "les deux équipes de recherche du CHU, chargées de proposer de nouveaux outils, de nouvelles innovations thérapeutiques aux patients."
Une première en Franche-Comté
Ce genre de centre de recherche est bien rare en France ("deux ou trois") et encore plus en Franche-Comté, où il est le premier du genre. Avec ce dispositif, le CHU espère bien décrocher, dans les mois qui viennent, le précieux label international de "Prostate Cancer Unit Network". Celui-ci ancrerait l'hôpital bisontin dans un réseau mondial reconnaissant les pionniers de la recherche contre le cancer…
Le cancer de la prostate, fléau de l'homme
Pour rappel, le cancer de la prostate est le premier cancer chez l'homme, avec 48 000 nouveaux cas par an. Il touche ainsi près d'un homme sur huit (113 hommes sur 100 000 en Franche-Comté) et cause plus de 8000 décès chaque année.
Fortement lié à l'âge, il est rare avant 50 ans et c'est autour de 70 ans que le nombre de cas est le plus élevé. D'une évolution généralement lente (10 à 15 ans en moyenne) et souvent asymptomatique, il peut toutefois être assez fulgurant selon les cas.
Le premier outil de détection du cancer de la prostate reste le toucher rectal ; derrière, vient le dosage de PSA (antigène spécifique de la prostate.)Et récemment, l'IRM a prouvé son importance dans son diagnostic.
Infos +
- Un guichet unique, ouvert du lundi au vendredi de 8h30 à 18h00, est joignable au : 03.81.47.71.17
- Les patients seront principalement dirigé vers ce central via leur médecin traitant, si celui-ci à une suspicion sur le diagnostic, ou si le cancer est avéré et demande un suivi.