Foot (Coupe de France féminine)
Deux divisions d’écart, un autre monde. Mais ça ne fait rien. Elles veulent y croire ! Les Bisontines, qui ont été les premières à déneiger la pelouse, hier matin à Léo-Lagrange avec les bénévoles du club mais aussi les services de la ville, rêvent les yeux ouverts. Pour elles, Saint-Etienne, dont le seul nom évoque des émotions à tous les puristes, est un Everest. " Mais sur un match, tout est jouable " jure le co-entraîneur bisontin, Roland Jeannin.
Conscientes qu’elles n’ont rien à perdre, les joueuses de la capitale franc-comtoise entendent bien combler l’écart hiérarchique par une débauche extraordinaire d’énergie. " Dans un match comme celui-là, le minimum, c’est déjà d’être solidaire " décrit Roland Jeannin, qui pourra s’appuyer sur son groupe habituelle.
Alors que le football régional restera en mode chômage technique ce week-end, les partenaires de Lauria Hakkar auront donc la vedette aujourd’hui, six heures avec un autre choc, à Bonal cette fois, entre Sochaux et le PSG, où le visiteur est là aussi grandement favori. A Besançon, on espère pourtant que la magie de la Coupe de France opèrera…
Racing (1er, DH) - Saint-Etienne (7e, D1)
16e de finale de la Coupe de France féminine. Cet après-midi 15h à Léo-Lagrange.
Entrée gratuite.