Les retraités aussi étaient dans la rue...

Publié le 30/09/2014 - 14:49
Mis à jour le 30/09/2014 - 15:48

En marge de la manifestation des professions libérales, à quelques mètres, une cinquantaine de retraités se sont rassemblés place Pasteur à Besançon mardi 30 septembre 2014.

 ©
©

"On est dans la rue particulièrement à cause de la revalorisation des retraites" nous explique Alain Benet, responsable départemental des retraités du Doubs. "Il n'y a pas d'augmentation des retraites globale, les retraites sous 1.200 euros ne sont pas revalorisées. Les seules retraites qui auront une augmentation n'auront qu'une prime de 40 euros". Il ajoute qu'aujourd'hui, "la moitié des femmes touchent moins de 800 euros de retraite."

Les syndicats et associations jugent insuffisantes les annonces faites par Manuels Valls mi-septembre à destination des retraités. Le Premier ministre avait alors annoncé le versement d'une prime exceptionnelle de 40 euros aux retraités touchant une pension inférieure à 1.200 euros, ainsi qu'un relèvement du minimum vieillesse à 800 euros, contre 792 euros. Ces annonces avaient été faites juste après que le gouvernement eut annoncé la non-revalorisation des pensions modestes de moins de 1.200 euros, en raison de la très faible inflation, suscitant de vives protestations.

Dans le cadre du plan de 50 milliards d'économies, un gel de toutes les retraites avait été décidé jusqu'en octobre 2015, mais les pensions inférieures à 1.200 euros étaient épargnées. Parallèlement, le projet de budget de la Sécurité sociale pour 2015, annoncé lundi, prévoit que 460.000 retraités assujettis à la contribution sociale généralisée (CSG) passeront du taux réduit de 3,8% au taux normal de 6,6%.Cette mesure, présentée comme "plus équitable", vise les retraités qui bénéficiaient jusqu'alors du taux réduit  "uniquement grâce à des réductions fiscales".

Dans le même temps, selon le gouvernement, 700.000 vont passer au taux réduit, grâce à la baisse d'impôts annoncée au printemps. 

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Social

Musée d’Arts et du Temps : “Nous sommes inquiets pour la santé des agents” (intersyndicale)

Emmanuelle Monnin pour le syndicat Sud CT 25, accompagnée de Sophie Caron, pour Force ouvrière a indiqué "être inquiète" pour les agents, notamment suite à des problèmes de management de la part de Laurence Madeline, la directrice des musées d’arts et du Temps. L’intersyndicale lance également un appel à la maire de Besançon…

Mineurs isolés étrangers : Sol Mi Ré alerte sur la non-scolarisation de plus d’une soixantaine de jeunes à Besançon

Lors d’une conférence de presse le 10 avril 2024 devant l’inspection académique du Doubs à Besançon, le Collectif Solmiré a alerté sur la situation ”de plusieurs dizaines de jeunes non-pris en charge comme mineurs et non-scolarisés à ce jour” par l'Académie de Besançon.

Une manifestation contre la répression des free party à Besançon

Suite à une initiative nationale lancée par le compte Instagram ”Tekno anti-répression”, le collectif Franche-Comtek appelle à manifester dans les rues de Besançon samedi 13 avril 2024. Objectif : protester contre ”la politique répressive que mène l’Etat à l’encontre des free party depuis plus de 30 ans et plus particulièrement ces cinq dernières années.”

Problèmes de management au musée des Beaux-arts ? Les syndicats en grève le 12 avril

Mise à jour • Les syndicats Sud-Solidaires et FO organisent une manifestation vendredi 12 avril 2024 à 10h00 devant le musée des Beaux-Arts de Besançon afin de dénoncer des "dysfonctionnements liés au management" de la nouvelle directrice des Musées d’arts et du temps. Pour rappel, Laurence Madeline est en poste depuis un an.

Besançon : les professionnels du secteur social et médico-social dans la rue

Les personnels du DAHIS (dispositif d'accueil, d'hébergement et d’insertion sociale) de l'AHS FC (association d’hygiène sociale), qui regroupe les CADA (centre d'accueil des demandeurs d’asile) mais aussi les dispositifs mineurs non accompagnés, se sont réunies à 13h00 au 16 rue Gambetta à Besançon devant le siège du DAHIS. Ils ont ensuite rejoint la mobilisation intersyndicale à l’esplanade des droits de l’homme. Le cortège s’est rendu devant la préfecture afin de transmettre une pétition aux autorités. Cette dernière a recueilli 900 signatures, nous indique la CGT.

“Stop à la maltraitance sociale !” : l’intersyndicale appelle à la mobilisation jeudi à Besançon 

Dans le cadre d’un appel national à la grève jeudi 4 avril 2024, l’intersyndicale (CGT, FO et SUD) sera mobilisée à partir de 13h00 rue Gambetta à Besançon aux côtés du centre d'accueil demandeurs d’asile. Le cortège retrouvera à 14h00 les autres manifestants à l’esplanade des droits de l’Homme.

Réforme du “choc des savoirs” : le Snes-FSU dénonce un “tri social” des élèves

Les syndicats Snes-Fsu et Sud Éducation, accompagnés de quelques enseignants, se sont mobilisés mardi 2 avril 2024 devant le rectorat de Besançon afin de s’opposer à la réforme du "choc des savoirs" annoncée par Gabriel Attal lorsqu’il était ministre de l’Éducation nationale.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 4.89
couvert
le 16/04 à 6h00
Vent
5.03 m/s
Pression
1016 hPa
Humidité
91 %