Union
"Nous évoluons dans un monde concurrentiel, où l’union fait la force", rappelle Alain Storck, président de l’Université de technologie de Compiègne (UTC) et du groupe UT. "Dans un contexte de compétition universitaire internationale et d’incessantes évolutions législatives, nous avons intérêt à nous associer sans fusionner pour autant. C’est une question de taille critique. En sus d’une logique de regroupement par site, favorisée par les politiques gouvernementales, le groupe UT défend une logique de marque."
Si les trois universités avaient évoqué la fusion, elles se dirigent aujourd'hui davantage vers l'association. Les statuts de l’association groupe UT ont été adoptés fin 2012, le siège se situe à Paris, et trois délégués généraux ont été nommés pour assurer son bon fonctionnement. Le groupe
compte cinq membres associés : l’Escom de Compiègne, l’EPF de Troyes, l’ESTA de Belfort, l’Université de Shanghai, et l’ETS de Montréal.
"Cette organisation souple et pragmatique doit renforcer les liens de confiance et permettre de remporter des succès communs", souligne Pascal Brochet, président de l’Université de technologie de Belfort-Montbéliard (UTBM) et secrétaire du groupe UT.