Pas d’accord
Le sénateur-maire d'Audincourt appelle dans un communiqué au "compromis entre Sénat et Assemblée Nationale." Cette dernière ne pouvant "décider seule et en dernier recours de l’organisation et de l’avenir de nos collectivités locales."
Tout comme la quasi-totalité du Sénat, il rappelle que "le seuil de 20 000 habitants pour les communautés de communes aberrant et ne peut être maintenu" et qu'"il serait illusoire de penser que des communautés de communes ou des communautés d’agglomération puissent remplacer le contact privilégié d’un maire avec les habitants de sa commune" (au sujet du suffrage universel).
De son côté et dans un communiqué conjoint avec les députés du groupe Les Républicains, madame le maire de Morteau indique que l'application de cette loi sur le terrain "posera de gros problèmes et compliquera la tâche des élus locaux". Elle évoque déjà le dépôt "d'un probable recours devant le Conseil constitutionnel".