Michel Raison : "En abandonnant les TET, l’État creuse les inégalités entre les régions"

Publié le 05/12/2016 - 17:29
Mis à jour le 16/04/2019 - 16:56

Le sénateur de la Haute-Saône est intervenu le 23 novembre dernier lors d’un débat qui se tenait au Sénat, sur l’avenir du transport ferroviaire en France. Il a notamment évoqué la régionalisation des trains d’équilibre du territoire (TET), s’inquiétant de « l’affaiblissement de l’un des principaux outils d’aménagement du territoire ».

 ©
©

"En abandonnant les TET, l’État affaiblit l’une de ses missions régaliennes et creuse les inégalités entre les régions" Michel RAISON, sénateur de la Haute-Saône, est ainsi intervenu à l’occasion d’un débat qui se tenait au Sénat le 23 novembre dernier sur l'avenir du transport ferroviaire en France.

A cette occasion, le sénateur a ciblé son intervention sur la régionalisation des trains d’équilibre du territoire (TET), "outil essentiel de l’aménagement équilibré de notre pays", devant Alain Vidalies, secrétaire d'État chargé des transports. Pour Michel Raison, "en conservant seulement 6 lignes ferroviaires sous sa responsabilité et en imposant aux régions la reprise négociée des autres lignes, l'État affaiblit l’un des principaux outils d’aménagement du territoire."

"Les TET permettent d’assurer une liaison ferroviaire entre les villes de province et Paris. (...) Les régions prennent le dossier à bras-le-corps, mais elles ne font pas de gaieté de cœur ! Elles n’ont tout simplement pas le choix, sauf à voir les TET disparaître" a-t-il rappelé au Secrétaire d’État.

Il s’est ensuite interrogé sur les conséquences de ce recul de l'État qui transfère aux régions un réel risque financier : "Je citerai l’exemple de la ligne Paris-Belfort-Mulhouse, qui concerne l’Île-de-France, le Grand Est et la Bourgogne-Franche-Comté. Le déficit est de 30 millions d'euros. Or, la dotation de l’État est de 13 millions d’euros ! Comment voulez- vous que les régions arrivent à compenser ce déficit ? L’État doit assortir les transferts de compétences d’un financement correspondant complet".

Conscient que toutes les régions ne disposent pas des mêmes moyens budgétaires, le Sénateur "espère que la gestion de ces lignes sera plus efficace afin de réduire le déficit d'exploitation à un niveau supportable pour les contribuables régionaux. C'est à ce prix que la qualité de service sera maintenue, comme les régions s'y sont engagées".

(Communiqué)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Politique

L’élu bisontin Kévin Bertagnoli dépose plainte pour “harcèlement” et “menaces de mort”

Le président du groupe Génération-s et adjoint en charge de la Démocratie participative et de la participation citoyenne à la Ville de Besançon, a décidé de porter plainte auprès du procureur de la République contre les auteurs de publications malveillantes survenues suite à son intervention lors du dernir conseil municipal de Besançon du 4 avril 2024.

Pancartes brandis par les élus RN en conseil régional : les réactions s’enchaînent…

+ Plainte du MRAP • Suite aux pancartes "Violeurs étrangers dehors" brandis par les élus du Rassemblent nationale en soutien au collectif Némésis durant le conseil régional du 11 avril 2024, les réactions s’enchainent… Pour rappel, Marie-Guite Dufay, la présidente de la Région, a indiqué son intention de porter plainte.

Un mot de vocabulaire nazi entendu en plein conseil régional Bourgogne Franche-Comté : l’élu regrette

+ Droit de réponse de Thomas Lutz • Jeudi 11 avril 2024, un membre du groupe Rassemblement national au conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, aurait employé une expression empruntée au vocabulaire nazi lors de l’Assemblée plénière qui se tenait à Dijon, est-il dénoncé dans un communiqué de presse de la Région.

Bourgogne-Franche-Comté : Marie-Guite Dufay veut porter plainte contre des élus RN après des pancartes anti-immigrés en plein conseil

Marie-Guite Dufay, la présidente socialiste du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté a annoncé jeudi 11 avril 2024 son intention de porter plainte pour "incitation à la haine" contre des élus du Rassemblement national qui ont brandi des pancartes anti-immigration en séance plénière.

”Violeurs étrangers dehors” : les élus du RN brandissent des pancartes en conseil régional de Bourgogne Franche-Comté

En soutien au collectif Némésis dont l’une des militantes avait brandi une pancarte ”Violeurs étrangers dehors” lors du Carnaval de Besançon le 7 avril, chacun des élus du Rassemblement national au ont, à leur tout, affiché cette même pancarte lors de l’assemblée plénière au conseil régional de Bourgogne Franche-Comté ce jeudi 11 avril.

À Besançon et Cussey-sur-l’Ognon, bientôt la création d’une zone agricole protégée : pourquoi ?

Jeudi 11 avril 2024, le projet de création d’une zone agricole protégée (Zap) à Besançon et Cussey-sur-l’Ognon sera soumis au vote des élus de Grand Besançon Métropole. Quels sont les objectifs ? Quel avenir pour ces zones ? François Presse, conseillère communautaire à Grand Besançon Métropole déléguée à l'Agriculture, nous explique.

Affaire de la maire d’Avallon : Marie-Guite Duffay appelle au respect de la présomption d’innocence

Dans un communiqué du 10 avril 2024, la présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté a réagi suite à la mise en examen et au placement en détention provisoire de la maire d’Avallon et conseillère régionale déléguée à la ruralité Jamilah Habsaoui. Si elle appelle au respect de la présomption d’innocence, Maire-Guite Dufay a également décidé de la suspension de la délégation régionale de l’élue et de l’écarter de son groupe politique.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 7.22
légère pluie
le 16/04 à 15h00
Vent
5.1 m/s
Pression
1015 hPa
Humidité
84 %