"Nous voulons un budget qui soutienne la croissance", a déclaré le ministre sur France Inter, en rappelant que l'effort porterait en 2014 "au moins aux deux-tiers sur des économies dans les dépenses".
Il a insisté sur la nécessité d'un budget "qui se redresse à un rythme et avec des modalités qui soient compatibles avec un retour de la croissance", rappelant que la France a obtenu de la Commission européenne deux ans de délai pour ramener ses déficits publics sous 3% de son Produit intérieur brut (PIB).
A propos du ras-le-bol fiscal perceptible dans l'opinion et parmi les entreprises, il a déclaré: "les prélèvements obligatoires ont crû de manière extrêmement forte pendant les cinq années où Nicolas Sarkozy était président (et) nous avons nous-mêmes dû faire un ajustement important en 2013". "En 2014, nous décélérons et en 2015, ce sera la stabilité des prélèvements obligatoires", a-t-il promis.
(Souce : AFP)